Georges Papandréou, le premier ministre grec, vient de prendre complètement à revers la communauté monétaire internationale en mettant en place dès février prochain, un référendum d’initiative populaire.
Il faut bien avouer, que cette décision, lui a été obligée par le parti socialiste au pouvoir à Athènes (PASOK).
Pour le coup, tout le stratagème organisé par Bruxelles il y a quelques jours, s’effondre.
Nicolas Sarkozy qui avait étayé son intervention à la télévision sur la réussite des accords menés d’une main de fer par Angela Merkel, se trouve aujourd’hui bien embarrassé. Pire que cela, puisque c’est toute sa légitimité au sein de la zone euro qui s’effondre. L’un de ses conseillers explique Le geste des Grecs est irrationnel et de leur point de vue dangereux.
D’un côté, des interrogations se posent que la viabilité de l’économie en Grèce mais cette demande des socialistes d’Athènes correspond aussi à une réelle demande démocratique du peuple qui ne souhaite pas dépendre des seules décisions de l’Union européenne.
Carnet de notes de Yan Savidan, 1/11/2011
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