Beaucoup de citoyens dans le monde arabe, notamment en Libye, n’arrivent pas à comprendre la position du peuple algérien qui a soutenu le régime de Kadhafi contre les combattants au moment où le monde entier sympathisait avec les révolutions arabes en Libye, en Tunisie et en Egypte.
Mais ce beau monde semble oublier que le peuple algérien avait soutenu la révolution libyenne au tout début, comme il l’avait fait avec celle en Tunisie et en Egypte jusqu’à la chute des régimes de Ben Ali et Moubarak. Mais les développement dans le cours de l’histoire en Libye était différent, car, l’intervention des pays de l’Otan, et à leur tête la France, a été considérée par les algériens comme un ingérence dans les affaires internes d’un pays frère. Chose inacceptable par ce peuple fier qui a combattu la France et l’Otan de 1954 à 62 pour enfin libérer son pays d’un joug colonial qui a duré 132 ans. Un peuple de cette trempe ne peut pas accepter de voir les forces ennemies d’hier venir le secourir aujourd’hui sous prétexte de protection de civils.
En Algérie, les jeunes générations connaissent l’histoire de leur pays, de la lutte de leurs grands-pères et arrières grands-mères. Ils savent ce que la France coloniale avait fait de leur pays, et du peuple algériens qu’elle a tué, torturé et humilié, avec l’aide des forces de l’Otan.
Les officiels français auront beau à attendre la disparition de la génération révolutionnaire car toutes les générations qui suivront seront à l’image de leurs parents et grands-parents. Et Bernard Henri Lévy a beau trainer dans la région à la recherche de valets que la France avait laissé dans ce pays pour tenter de renverser le régime comme il l’a fait en Libye.
Simplement par ce que les algériens, qui se distinguent de toutes les autres nations, ressentent une haine héréditaire envers tous les sionistes.
Ennahar/ Yacine Abdelbaki, 1/11/2011
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