Question des réfugies sahraouis à Tindouf : Le Maroc s’attaque de nouveau à l’Algérie
Le royaume du Maroc semble déterminé à violer le droit du peuple sahraoui à son droit à l’autodétermination et à présenter l’Algérie à la communauté internationale comme étant le responsable du blocage que connaît cette question. La dernière tentative du Maroc date d’hier, où le représentant de ce pays au Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés a fait de la présentation du rapport mondial sur les réfugiés une opportunité à ne pas rater pour s’attaquer à Algérie.
Pendant, les débats le délégué marocain, a posé, selon un communiqué du centre de presse des Nations unies, une question sur les stratégies déployées par le HCR pour garantir le retour librement consenti des réfugiés dans les situations prolongées et s’est interrogé sur les nouvelles stratégies envisagées dans ce contexte. Dans ses propos le représentant marocain considère les réfugies sahraouis comme des otages ou des prisonniers forcés à s’installer dans ces camps. En outre, il estime que l’assistance aux réfugies sahraouis à Tindouf » «ne pouvait être octroyée qu’en organisant l’enregistrement et le recensement de la population concernée.
En mots clairs, il demande la suppression de l’assistance internationale accordée à ces refugies.» Cette question a été évoquée à maintes reprises et butte le refus de l’Algérie quant à ce recensement», a déclaré la représentante du Maroc.
Cette agitation du représentant marocain n’est qu’une atteinte à l’Algérie et une ignorance des efforts qu’elle a
déployés pour assurer le bien-être des réfugies et pour un règlement équitable de la question sahraouie. M. Mouard Benmehidi, délégué de l’Algérie au HCR n’est pas resté bras croisés face à ces agissements, il a, en effet, indiqué que l’Algérie avait ouvert ses frontières à tous les réfugies sans exception et son intervention est purement humanitaire. A titre illustratif il cité le cas des réfugiés ayant fui la Libye, que l’Algérie a accueillis.
«Qu’en est-il de la protection juridique et des services pour des réfugiés comme les réfugiés sahraouis de Tindouf, et existe-t-il un plan du Haut-Commissariat pour répondre à ces cas spéciaux?» S’est interrogé le délégué de l’Algérie.
Il a souligné, en outre, que «l’Algérie continuait également d’accueillir à Tindouf l’une des 30 situations de réfugiés prolongées dans le monde». il ajoute : «Il s’agit, a-t-il dit, de réfugiés des territoires non autonomes du Sahara occidental qui attendent leur rapatriement librement consenti dans le cadre de la mise en œuvre d’une solution juste et mutuellement acceptable».
En revanche, il a fait savoir la satisfaction de l’Algérie quant au contenu de ce rapport notamment en ce qui concerne les progrès réalisés, en janvier 2011, dans la reprise des visites familiales par avion entre les réfugiés
sahraouis vivant dans les camps de Tindouf en Algérie et leurs familles au Sahara occidental. Il a ensuite évoqué l’élan de solidarité humanitaire lors de la crise libyenne, à travers une prise en charge rapide des réfugiés au niveau des frontières avec la Libye, en mettant à leur disposition des centres d’accueil et de transit dotés de tous moyens d’hébergement, de restauration et de prise en charge médicale.
Il a également selon toujours la même source, fait état de l’assainissement de la situation administrative de ces personnes en coordination avec leurs représentations diplomatiques et l’organisation de leur rapatriement vers leur pays d’origine.
R. C.
Les Débats, 3/11/2011
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