Le ministre algérien des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a indiqué mardi à Alger que le phénomène de prise d’otages n’était pas « nouveau » et que la communauté internationale oeuvrait à sa prise en charge, en référence au rapt, la semaine dernière, de trois humanitaires européens dans les camps des réfugiés du Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975.
S’exprimant devant la presse en marge de la cérémonie de présentation des voeux au président de la RADP, Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion du 57è anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, Medelci a rappelé qu’au plan juridique, l’Algérie et la Grande-Bretagne avaient pris ensemble la direction d’une initiative visant à criminaliser le paiement des rançons aux groupes terroristes pour la libération d’otages.
En plus de cette initiative, le ministre a souligné la nécessité de mettre en place un système de prévention contre le risque de prise d’otages « qui soit à la charge de tous les pays et de toutes les institutions y compris celles humanitaires qui viennent aujourd’hui à Tindouf, et demain ailleurs ».
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