Le siège parisien de Charlie Hebdo, le plus sioniste des journaux français, a été incendié hier au lendemain de la publication de sa dernière édition, où l’insulte et le ridicule se partageaient la «Une» et l’espace rédactionnel. L’hebdomadaire français, qui n’est pas à sa première provocation gratuite, a publié un dessin qu’il dit représenter le prophète Mohamed (QSSL) pour commenter la victoire du CNT en Libye et le parti En-Nahda en Tunisie.
Les opinions publiques française, tunisienne, libyenne et même internationale sont donc censées être prises à témoin de la barbarie de ceux qui se revendiquent d’une religion que Charlie hebdo s’empresse systématiquement de qualifier d’intolérante et insoluble dans la démocratie. Il est certain, et cela a déjà commencé, que les dirigeants de cette publication vont instrumentaliser cet incident à fond pour démontrer la véracité de leurs thèses et le bien-fondé de leur discours franchement anti-arabe, et totalement acquis à la cause sioniste.
Charlie hebdo, dont l’ancien dirigeant avait renvoyé un talentueux caricaturiste pour simple allusion à la puissance du Lobby sioniste en France et qui se retrouve à la tête d’une radio publique française, dont il a délogé un autre talentueux chroniqueur, fera tout pour passer comme victime de l’Islam.
Le tapage médiatique qu’il va sans doute entreprendre ne pourra pas effacer une autre version des faits qui s’imposera d’elle-même.
Celle-ci fera ressortir que les hommes qui ont lancé les cocktails Molotov sur la devanture du siège de Charlie hebdo étaient tout simplement envoyés et rémunérés par les responsables du journal eux-mêmes ou par le Lobby sioniste, si puissant en France.
Il faut savoir en effet que la sortie du fameux numéro n’a rien provoqué au niveau international. Personne n’a bougé dans le monde réel, même si dans le confort de l’anonymat que confère Internet, certains ont abondement twité. Mais le fait est que l’opinion publique a pris cette édition pour ce qu’elle est: une stupidité de plus et sans intérêt. Les inspirateurs de Charlie hebdo souhaiteraient sans doute que l’incendie du siège de la publication ravive l’intérêt des lecteurs et dirige les accusations vers les musulmans du monde entier.
On ne va pas par trente six chemins pour comprendre les motivations profondes de cette «Une» et de l’incendie qui a suivi, lorsqu’on analyse la situation d’Israël qui vient de perdre une bataille majeure au sein de l’opinion: l’admission de la Palestine à l’UNESCO.
Tous ceux qui croiront la version de Charlie Hebdo sont soit, des supporters du sionisme, soit des imbéciles. Dans les deux cas, ils ne sont pas intéressants.
Ouest Tribune, 5/11/12011
Be the first to comment