Saluant le rôle de l’Algérie, du Mali et de la Mauritanie et refusant toute présence militaire étrangère dans son pays

Le président nigérien a demandé une aide militaire pour renforcer les capacités de son pays dans la lutte antiterroriste, et a déclaré que la guerre en Libye, avait multiplié la menace terroriste.
Le président Mahamadou Issoufou a indiqué lors d’une visite de deux jours en Afrique du Sud au cours de laquelle il a rencontré le président Jakob Zuma, que son pays avait besoin d’un aide militaire pour lui permettre de poursuivre sa lutte contre le terrorisme et le trafic, faisant référence à la menace venant de Libye, représentée par la présence de groupes armés, qui constituent une réelle menace, après la guerre en Libye. Issoufou a assuré que le plus grand danger venait des « groupes islamistes armés en Libye et dans d’autres pays (qu’il n’a pas cité) ainsi que des trafiquants d’armes et de drogue), le président a néanmoins insisté lors de la conférence de presse qu’il a tenu lors de la visite sur le fait que son pays « n’acceptera pas la présence d’une quelconque force militaire étrangère sur son sol nous n’en n’avons pas besoin », ajoutant « nos forces militaires et nos services de renseignements sont capables de faire aux menaces terroristes entre autres ». 
Le président nigérien a rappelé les efforts que fournissent les pays du sahel, à l’instar de l’Algérie, de la Mauritanie du Mali et de son pays, pour contrer la menace terroriste, provenant d’Al-Qaida, déclarant que le Niger travaillait de son mieux à son niveau dans ce cadre, en coordination avec le commandement opérationnel de la coalition du sahel, mais s’est abstenu d’évoquer les accrochages qui ont eu lieu entre l’armée nigérienne et un groupe armée appartenant au touaregs du Mali suspecté d’avoir des liens avec le colonel libyen tué Mouammar Kadhafi, et qui ont fait 14 morts dimanche.

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