L’Espagne fait partie du mal dénommé « Club des amis du Sahara Occidental » en tant que puissance administrante de iure de ce territoire reconnu non-autonome par les Nations Unies. Par conséquent, le poids de son avis n’est pas négligeable. De ce fait, le retour du PP à La Moncola constitue une lueur d’espoir, l’espoir de voir Madrid embrasser à nouveau la politique de neutralité active sans basculer sous les pressions de Paris et Rabat. Surtout en tenant compte que le Maroc n’hésitera pas à « libérer » les milliers de subsahariens qui attendent leur chance de regagner l’Espagne. Sans parler de la montée prévue du trafic de cannabis dont les champs se trouvent à quelques kilomètres de la frontière espagnole.
Le changement de locataire à la Moncloa est aussi un fruit de la patience du responsable onusien pour le Sahara Occidental, Christopher Ross qui a dû, dernièrement, faire face au refus marocain de reprendre les négociations informelles entre marocains et sahraouis. D’ailleurs, il a en a fait part au Conseil de Sécurité lors de sa session d’octobre sur le Sahara Occidental.
La même bonne nouvelle pourrait aussi arriver lors des prochaines élections en France au mois de mai prochain. Si le PS gagne les élections, une réconciliation avec l’Algérie est annoncée avec la reconnaissance des exactions du passé colonial. Selon des observateurs, les socialistes n’iront pas aussi loin avec le Maroc au détriment de leurs intérêts avec l’Algérie, un pays qui garde encore un grand potentiel d’investissement.
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