Le 25 septembre 2008, Nicolas Sarkozy a déjà prononcé un discours sur la crise à Toulon. Il a beaucoup promis.
« Dans la situation où se trouve l’économie, je ne conduirai pas une politique d’austérité, parce que l’austérité aggraverait la récession ».
Il a déjà imposé deux plans d’austérité à la France. Le Troisième arrive.
(…) « Je n’accepterai donc pas des hausses d’impôts et des taxes qui réduiraient le pouvoir d’achat des français car notre objectif est de leur rendre leur pouvoir d’achat et non de leur en prendre ».
(…) « Il est exclu de renchérir les prix des produits de grande consommation »
Il a relevé le taux de TVA de base de 5,5 à 7%.
(…) « L’économie de marché ce n’est pas la loi de la jungle, ce n’est pas des profits exhorbitants pour quelques-uns et des sacrifices pour tous les autres ».
Il n’a augmenté le SMIC que de 1,6% en 2011. Les patrons du CAC 40 se sont augmentés de 24%. Il a inventé le bouclier fiscal pour protéger les plus riches.
(…) « Le laisser-faire c’est fini. Le marché tout puissant qui a toujours raison, c’est fini. Il faut tirer les leçons de la crise pour que la crise ne se reproduise pas ».
Il a promis la sortie de crise. Trois ans plus tard, il tient un discours sur la crise. Il a tout promis. Il noujs a menti.
Discours de Toulon, décembre 2011.
Nicolas Sarkozy avait promis, pour le deuxième discours de Toulon, de faire la « pédagogie de la crise ». Il en a trouvé les coupables. Tout le monde. Sauf lui.
« Pas un seul budget en équilibre depuis 1974 ».
La crise, c’est l faute à la gauche.
« La retraite à 60 ans et lrs 35 heurex ont été des fautes graves dont nou payon aujourd’hui lourdement les conséquences.
La crise c’est l faute à la mondialisation.
« La grande cause il faut la trouver dans la situation à la fin des 70 d’une mondialisation sans règles… ».
La crise c’st la faute à la crise.
« C’est la même crise qui après avoir frappé les banques, frappe les Etats. ».
La crise c’est la faute de la peur.
« Cette peut qui détruit la confiance, cette peut qui parlyse les consommateurs. Cette peut qui empêche l’investisseur d’investir … ».
La crise, c’estla faute à l’Europe.
« L’Europe a déçu, pas assez vite, pas assez loin, pas assez fort… ».
La crise, c’est la faute au reste du monde.
« La France est tellement engagé dans le monde, que son économie est tellement plongée dans l’économie mondiale, qu’il n’y pas de différence entre l’économie politique intérieure et la politique extérieure… ».
La crise, c’est la faure à tout le monde… Sauf à lui.
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