« Stop au vol de sable sahraoui » |
Le 5 octobre 2011, 18 militants espagnols de la solidarité avec le peuple sahraoui déployaient une immense banderole dénonçant le vol de sable au Sahara occidental par l’entreprise Proyecto Dover S.L., dont un cargo, le Durabulk, était en train de décharger du sable dans le port de Santa-Cruz de Ténérife, aux Canaries. Voici la suite de cette histoire.
Conférence de presse contre la criminalisation de la solidarité
L’autorité du port de Santa-Cruz de Ténérife (Canaries) a initié une procédure de sanctions administratives (extra-judiciaires) contre 18 militants pro-sahraouis qui avaient participé le 5 octobre dernier à une action pour dénoncer le vol de sable provenant du Sahara occidental
effectué dans la darse du port de Santa Cruz. Les poursuivis risquent chacun des amendes pouvant s’élever à 60 000 €. C’est pour cette raison que le Collectif saharacciones (Saharactions) a tenu une conférence de presse dans l’enceinte du port pour informer que les procédures administratives lancées « ne sont qu’un résultat de la stratégie générale d’abus de pouvoir de la part des gouvernements marocain et espagnol et des entreprises multinationales, qui profitent de ce que la population saharouie est sans défense, ne disposant d’aucun appareil légal garantissant ses droits ».
effectué dans la darse du port de Santa Cruz. Les poursuivis risquent chacun des amendes pouvant s’élever à 60 000 €. C’est pour cette raison que le Collectif saharacciones (Saharactions) a tenu une conférence de presse dans l’enceinte du port pour informer que les procédures administratives lancées « ne sont qu’un résultat de la stratégie générale d’abus de pouvoir de la part des gouvernements marocain et espagnol et des entreprises multinationales, qui profitent de ce que la population saharouie est sans défense, ne disposant d’aucun appareil légal garantissant ses droits ».
L’entreprise Proyecto Dover S.L. décharge des centaines de milliers de tonnes de sable volé au peuple sahraoui en toute impunité, alors que ceux qui pratiquent la solidarité de manière pacifique et dénoncent cette activité illégale sont menacés d’amendes pouvant aller jusqu’à 60 000 €. Le collectif annonce qu’il lance une campagne d’information qui commencera par une manifestation organisée le 21 janvier à midi place Weyler.
Fuente/source : http://arribalosqueluchan.wordpress.com/2012/01/04/rueda-de-prensa-contra-la-criminalizacion-de-la-solidaridad-040112/.
Traduction : SOLIDMAR
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