« C’est une question qui n’a pas été évoquée lors des différentes réunions entre les parties algérienne et marocaine », a ajouté M. Messahel dans une rencontre avec la presse, faisant observer que cette question « trouvera sa solution un jour ».
Début janvier, le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, avait déclaré que la fermeture des frontières entre « les deux pays frères n’a jamais été considérée comme une décision définitive », précisant que « le rapprochement qui s’opère depuis plusieurs mois avec le Maroc plaide pour une normalisation des relations à terme avec ce pays ».
Le ministre délégué a indiqué, par ailleurs, que la visite lundi et mardi en Algérie du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du royaume du Maroc, M. Saâd-Eddine El Othmani, à l’invitation de son homologue algérien, s’effectue dans le cadre du « renforcement » des relations entre les deux pays.
Elle s’inscrit également dans un contexte marqué par des changements dans le monde et à la veille d’une « volonté partagée » de tous les pays de la région de « dynamiser » l’Union du Maghreb arabe (UMA).
M. Messahel a rappelé qu’une série de visites avait été effectuée ces deux dernières années par des ministres des deux pays.
« Les réunions sectorielles aboutissent beaucoup plus », a-t-il dit, rappelant qu’en novembre 2011 à Marrakech (Maroc), l’Algérie et le Maroc avaient convenu d’élargir ces visites à plusieurs secteurs.
« C’est cette densification qui va donner plus de visibilité aux rapports entre les deux pays », a souligné M. Messahel.
Le Maroc est le premier partenaire de l’Algérie dans la région et en Afrique en termes d’échanges commerciaux, a-t-il rappelé.
La dernière visite d’un ministre marocain des Affaires étrangères en Algérie remonte à 2003.
FAXDZ, 22/1/2012
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