Au cours d’une conférence de presse tenue, samedi, au centre international des congrès à Nouakchott en Mauritanie, le président tunisien Moncef Marzouki, a encore une fois évoqué le problème du Sahara occidental entre le Maroc et l’Algérie.
Malgré les critiques (à peine dissimulées) de la diplomatie algérienne à l’encontre de M. Marzouki quand il a évoqué ce point au Maroc, le Chef de l’Etat tunisien persiste et signe. Une fois de plus et en l’espace de 48 heures, M. Marzouki remue, une nouvelle fois, le couteau dans la plaie et rappelle que le principal handicap à la concrétisation de l’Union du Maghreb Arabe est le problème du Sahara occidental.
M. Marzouki a souligné que ce problème entrave la création d’une Union maghrébine forte qui garantisse les intérêts de toutes les parties, préserve les spécificités de chaque pays et consacre les cinq libertés du citoyen maghrébin à savoir « le déplacement », « la stabilité et la propriété », « le travail », « l’investissement » et « l’élection municipale ».
A ce sujet, il a relevé la volonté de la Tunisie de dynamiser tous les accords de coopération et de partenariat avec les pays de l’UMA afin d’instaurer un grand espace maghrébin, affirmant avoir trouvé auprès des dirigeants de ces pays la disposition et la volonté de sortir cette institution « du cérémonial à l’efficience ».
Espace Manager, 11/2/2012
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