Noticias de Navarra, 10 de Junio de 2012
Pendant que nous regardons avec stupéfaction ce qui se passe avec les caisses d’épargne, au niveau international nous revenons nouvelles désastreuses. Nous commencerons avec les derniers massacres à Al Houla (Syrie) où le régime de Bachar Al-Assad ne cesse sa répression. En dépit d’être un régime qui perd de plus en plus de soutiens, personne ne peut oublier le veto russe à l’ONU contre les sanctions des Nations Unies économiques que la communauté internationale voulait imposer à ce régime, la Russie devient ainsi le complice directe de ces massacres , et la communauté internationale, pour l’énième fois, l’ex-Yougoslavie, le Rwanda, à titre d’exemple, est impuissante face aux évènements.
La deuxième question qui remet en évidence l’usage abusif du droit de veto dont certains pays jouissent à l’ONU sont les tristes faits qui, depuis la mort du jeune sahraoui Saïd Dambar (22-12-2010) arrivent au Sahara occidental. Cette personne est décédée d’un coup de feu tiré par un policier marocain à bout portant. Le corps a été enterré récemment sans le consentement de la famille et sans procéder à l’autopsie sur le cadavre, que les autorités n’ont pas autorisé. A cela s’ajoute maintenant le corps du jeune sahraoui Hamdi Tarfaui. Bien qu’il y ait des versions contradictoires entre les parties sahraouie et marocaine, d’après ce qui arrivé dans le cas de Said Dambar, la version marocaine est, à mon avis, mise en question et rend plus nécessaire que jamais le contrôle du territoire par les forces des Nations Unies. Rappeler que la France était la puissance qui a utilisé son droit de veto aux Nations Unies pour empêcher les forces de cet organisme fassent respecter la légalité internationale au Sahara occidental.
Je voudrais finir en me joignant à la demande du sahraoui Lafkir Kaziza, en grève de la faim depuis le 1er Juin, d’un procès équitable ou la libération des prisonniers sahraouis emprisonnés après la brutale démantèlement du camp de Gdeim Izik.
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