C’est un avocat canadien, Me Alexandre Bergevin qui l’affirme, ce n’est pas moi qui le dis. Je l’ai rencontré dans son bureau sur la rue Saint-Antoine dans le vieux Montréal.
Le jeune est brillant avocat criminaliste défend un algéro-canadien, Abdelhakim Bouarfa, qui se bat contre une décision d’extradition vers la France pour deux affaires de drogue.
Les faits se sont déroulés en France. Il a été condamné par contumace par la justice française. Arrêté en Algérie, il a été jugée par la justice algérienne avec l’accord de la France qui a collaboré avec les autorités algériennes. La justice algérienne l’innocente.
J’avoue que le fond de l’affaire n’est pas l’objet de mon intérêt. Ce qui m’intéresse c’est le comportement du système judiciaire français.
La France, apparemment, non satisfaite de ce verdict, passe par le Canada pour le récupérer. «La France prend l’Algérie pour une république bananière et accepte uniquement les verdicts qui l’arrangent.», m’affirme Me Bergevin.
Je pense que les relations entre l’Algérie et la France n’ont plus été d’égal à égal depuis une certaine année 1830. Et l’Affaire Abdelhakim Bouarfa ne semble pas bousculer cet état de fait mis en place par cette première violence de l’Etat français…
Lire mes articles sur cette affaires :
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