ALGER- Les travaux de la conférence panafricaine contre le retour du colonialisme en Afrique, qui se tient dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, ont débuté dimanche à Alger, avec la participation de personnalités algériennes et étrangères.
La rencontre de deux jours est organisée par le Collectif algérien de la société civile, membre du Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique.
Dans son allocution d’ouverture le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Mohamed Mahrez Lamari a indiqué que « le colonialisme que nous avons vécu hier et nous avons chassé de nos territoires, essaye de revenir par tous les moyens et sous de nouvelles formes ».
Pour M. Lamari, ce colonialisme tente de « fabriquer des conditions pour déstabiliser les souverainetés nationales, l’intégrité territoriale pour nous déposséder de notre histoire, de nos valeurs et de nos richesses naturelles ».
« L’indépendance de l’Afrique sera moindre et incomplète tant que le Sahara occidentale n’est pas indépendant. A travers cette rencontre nous proclamons avec force notre soutien à la cause palestinienne et au droit du peuple palestinien à un Etat souverain avec comme capitale El Qods », a-t-il insisté.
Le colonialisme, « hier vaincu » et « bouté hors de nos territoires », entreprend aujourd’hui, « sous divers aspects » et à l’occasion de « circonstances préfabriquées », un retour « prédateur et menaçant pour nos souverainetés nationales », avait indiqué samedi le CNASPS, membre du collectif, dans un communiqué.
Selon les organisateurs de la conférence, le néocolonialisme multiforme souvent brutal et arrogant, « annihile tous les programmes nationaux légitimes de développement », privant nos peuples « d’une promotion sociale programmée dans leurs mouvements d’émancipation ».
Le comité relève également que cette conférence sera mise à profit pour revisiter l’Histoire du continent africain, dont nombre de mouvements de libération de pays, aujourd’hui souverains, ont reçu le soutien politique, moral et matériel aussi bien de la Révolution algérienne que de l’Algérie indépendante ». Au terme des travaux, une déclaration sera adoptée par les participants en vue de consolider le « Front africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique ».
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