Un écrivain marocain agressé par des sionistes à Paris
L’écrivain marocain Jacob Cohen a été agressé au café « Rive gauche » à Paris, par des membres de la Ligue de défense juive (LDJ), un groupuscule fasciste et raciste juif qui a pour mission d’agresser en France tous les intellectuels juifs qui ne font pas dans la pensée unique sioniste.
Jacob Cohen, un militant propalestinien, qui venait présenter son dernier ouvrage, le « Printemps des Sayanim, » avait accusé il y a quelques semaines publié par Demain le conseiller royal André Azoulay d’être un « sayan », c’est-à-dire un collaborateur du Mossad, les services secrets israéliens. Comble de l’extrémisme, l’agression a été filmée par les agresseurs de la LDJ qui l’ont diffusée sur internet.
Jacob Cohen, un militant propalestinien, qui venait présenter son dernier ouvrage, le « Printemps des Sayanim, » avait accusé il y a quelques semaines publié par Demain le conseiller royal André Azoulay d’être un « sayan », c’est-à-dire un collaborateur du Mossad, les services secrets israéliens. Comble de l’extrémisme, l’agression a été filmée par les agresseurs de la LDJ qui l’ont diffusée sur internet.
L’écrivain marocain Jacob Cohen est assurément un persécuté. Mais, il ne l’est pas en raison de sa nationalité, de sa religion ou de la couleur de sa peau. Il l’est simplement à cause de ses opinions politiques. Depuis que Cohen a osé traiter le conseiller royal André Azoulay de sayan, c’est-à-dire de « collaborateur du Mossad », les services secrets israéliens, et s’en est pris, par des actes et des paroles, à la politique de l’Etat d’Israël envers les Palestiniens, les agressions se suivent et se ressemblent.
Après une première agression, perpétrée le 12 mars par des membres de la Ligue de défense juive (LDJ), une agression qui a été filmée et postée sur le site de ce groupuscule d’extrême droite, Jacob Cohen a été de nouveau agressé le 5 juillet par des gros bras de la LDJ près du métro Saint-Paul, à Paris. Comme pour la dernière fois, il a eu droit à de la farine et de la peinture rouge. Et comme pour la précédente fois, une plainte a bien été déposée dans un commissariat de police de la capitale français. Mais, « étant donnée la complicité qui règne entre le CRIF [Conseil représentatif des institutions juives de France], son bras armé la LDJ et les plus hautes instances de la République, il est peu probable que cette plainte aboutisse », signale Cohen.
Jacob Cohen a écrit au ministre français, le wissamiste Manuel Valls, en espérant que la police sera cette fois-ci capable de mettre la main sur les agresseurs de l’écrivain marocain.
Loldzalgérie, 14/07/2012
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