«Nous sommes tombés d’accord avec nos amis algériens pour dire : septembre-octobre, on boucle tous ces dossiers», c’est ce qu’a déclaré, hier, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius. Ces dossiers concernent notamment les propriétés immobilières, l’ouverture des écoles et la circulation des personnes. Le partenariat entre Alger et Paris sera signé à l’occasion de la visite de François Hollande en Algérie, prévue avant la fin de l’année.
C’est ce qu’a déclaré, hier, mardi, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, lors d’une audition publique devant la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale. «Nous avons prévu la concrétisation d’un partenariat nouveau de très haut niveau qui pourrait être signé (…) à l’occasion d’un voyage du Président français (François Hollande) en Algérie» en principe à la fin de l’année, a indiqué le ministre. «Nous avons fixé des dates.
A la fin d’octobre, l’ensemble des dossiers que nous devons traiter, doit être prêt.» La circulation des personnes, les propriétés immobilières et l’ouverture des écoles sont les dossiers qui seront traités par les deux parties. Concernant les propriétés immobilières, le chef de la diplomatie française a noté qu’il y a beaucoup de Français «qui ont des propriétés là-bas, qui voudraient les vendre mais qui n’y arrivent pas».
«Nous-mêmes, l’Etat, nous avons trois propriétés que nous avons achetées après 1963, incontestables dans leurs titres de propriété.
Pour le moment, nous n’arrivons pas à les vendre alors que nous avons des clients», a-t-il dit. Le ministre a précisé qu’il y avait aussi la question des écoles. «Nous voulons ouvrir trois écoles là-bas et il y a une école ici (en France) qui existe et qui n’a pas un statut clair.»
Pour la question de la circulation des personnes, Laurent Fabius estime que des progrès «restaient à faire».
Il a affirmé que ce sujet doit être examiné lors de la prochaine visite en Algérie du ministre français de l’Intérieur, Emmanuel Valls, prévue en automne. «Nous sommes tombés d’accord avec nos amis algériens pour dire : septembre-octobre, on boucle tous ces dossiers», a-t-il encore dit. Le locataire du Quai d’Orsay est revenu, par ailleurs, sur sa récente visite en Algérie qu’il a qualifiée de «très positive».
Dans une conférence animée avant la fin de sa visite à Alger, Laurent Fabius avait affirmé que l’objectif de donner un nouvel élan au partenariat algéro-français est «pleinement atteint». «J’ai senti qu’il y avait un nouvel état d’esprit dans nos relations et que nous allons pouvoir faire beaucoup de choses en commun», avait-il dit, indiquant que sa visite a été caractérisée par trois mots d’ordre : «Objectivité, proximité et amitié.» M. Fabius avait souligné que, par le passé, les relations entre l’Algérie et la France avaient été marquées par «des hauts et des bas», mais, avait-il dit, «je suis pour les hauts».
Le chef de la diplomatie française avait expliqué, en outre, avoir passé en revue, lors des entretiens avec les responsables algériens, les relations algéro-françaises et dans chacun des domaines évoqués il y a, selon lui, soit des «avancées constatées» ou «en perspective».
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