C’est la première fois que Christopher Ross se rend dans cette ville du Sahara administrée par le Maroc depuis 2008, date à laquelle il a été nommé médiateur des Nations unies pour le Sahara occidental. Pendant trois jours l’émissaire américain devrait donc multiplier les rencontres pour tenter de relancer le processus de négociation, complètement enlisé, entre le Maroc et le front indépendantiste du Polisario.
Demander l’avis de la société civile pour décider de l’avenir du Sahara occidental, voilà l’idée qui est derrière cette visite à Laâyoune.
Christopher Ross n’est pas le premier à se rendre dans cette ville du Sahara administrée par le Maroc. Ses prédécesseurs y sont allés avant lui, mais il va y séjourner plus longtemps. Trois jours pendant lesquels l’émissaire de l’Onu va multiplier les rencontres, avec des chefs de tribus sahraouis, avec des associations, des défenseurs d’un Sahara sous administration marocaine, mais aussi des partisans de l’indépendance de cette région.
Relancer la médiation de l’ONU
L’idée est de changer de méthode, de sortir du cercle de négociation officiel pour tenter de relancer un processus de négociation complètement paralysé depuis quatre ans.
Au final, l’envoyé spécial présentera un rapport fin novembre au Conseil de sécurité des Nations unies. Un texte très attendu de part et d’autre.Pour le Maroc, l’espoir est bien sûr que sa proposition d’autonomie relative du Sahara sous souveraineté marocaine l’emporte. Autre enjeu : évaluer le travail de la mission de l’Onu sur place. Depuis 1991, elle supervise le cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario. Certains activistes voudraient également qu’elle surveille le respect des droits de l’homme dans la région. Christopher Ross va donc devoir examiner cette question.
RFI, 1/11/2012
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