“Plus le mensonge est gros, et plus les gens y croient”, avait dit le nazi Joseph Goebbels. Le régime marocain, en tant que fidèle système autocrate suit la règle à la lettre. Pour la deuxième fois, les médias fascistes marocains annoncent le “ralliement” au Maroc de Aliyen Kentaoui, le représentant du Front Polisario en Suède. Celui qui vient d’obtenir la reconnaissance par le parlement suédois de la République Arabe Sahraouie Démocratique.
Hitler, pour sa part, a affirmé que “un mensonge répété dix fois reste un mensonge; répété dix mille fois il devient une vérité”. Rien de plus vrai quand on voit les marocains prêts à gober tout ce que leur gouvernement “produit” en relation au Sahara Occidental. Pour eux, l’histoire de la défaite du parlement suédois est finie, puisque celui qui en est à l’origine a rallié le Maroc. Et ce qui est curieux, c’est que même les marocains les plus opposés au régime manifestent les mêmes animosités et sont prêts à digérer tous les mensonges de leur gouvernement sur les sahraouis. C’est que la machine de propagande de la MAP a fait du bon travail. Les marocains ont tété la haine envers les sahraouis et les algériens depuis leur plus tendre enfance.
Le deuxième mensonge de la semaine la note de cadrage pour l’élaboration “d’un nouveau modèle de développement économique et social des provinces du Sud”. Et pour injecter un peu de crédit à cette nouvelle, une audience royale avec les photos correspondantes.
Cependant, aucun détail n’a été fourni sur ledit plan prévu pour réduire le chômage et lancer l’économie des territoires occupés du Sahara Occidental. Selon un proverbe juif bien connu, « un bon menteur ne donne jamais de détails ». Et puis, l’absence d’acteurs sahraouis pour y participer délatte l grossièreté du mensonge d’un État se dit prêt à appliquer les démarches de la régionalisation et la gestion des sahraouis de leurs propres affaires.
A cela s’ajoute que l’Etat marocain n’a pas les moyens pour mettre en oeuvre cette initiative, puisqu’il traverse une crise aiguë que Rabat a difficile à cacher. En cette nouvelle année, l’encours de la dette extérieure publique du Maroc dépasse les 200 milliards de dirhams (18 mrds €). Le déficit du commerce extérieur creuse le 11,8% et ses avoirs extérieurs reculer de 23,9% . Crise oblige, les transferts de marocains vivant à l’étranger baissent également. Au mois de septembre, le Maroc ne disposait plus que d’un montant de réserves de change égal à quatre mois d’importations.
Ces chiffres peuvent être doubles sans risqué de tomber dans l’exagération puisqu’ils sont fournis par un Makhzen qui s’applique pour garder une image extérieur qui se dégrade de plus en plus. Il y a le de demander à Chakib Benmoussa où va trouver l’argent pour son ambitieux projet.
Rabat, acculé par le Parlement Européen, la corruption et la crise financière, comme tout État mythomane, se contente de produire des textes et de dépenser l’argent qu’il n’a pas. Occupé à mentir à lui-même et aux autres, l’Etat mythomane du Maroc cherche désespérément les moyens de décrocher un nouvel accord de pêche avec l’UE.
Hier, l’Etat marocain a accusé l’Envoyé Spécial de l’ONU pour le Sahara Occidental de manque d’impartialité. Il n’a pas tardé à être rattrapé par son mensonge. Demain, il sera de même. “Celui qui se cache derrière le temps, il sera vite découvert”, dit le proverbe sahraoui. Et tant pis pour ceux qui, aveuglés par leur haine maladive, sont prêts à tout gober.
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