Depuis plus de vingt ans, le gouvernement marocain se sert de la menace terroriste pour appaiser la situation interne et pour demander le soutien de la communauté internationale à sa position dans le conflit du Sahara Occidental au nom de la stabilité de la monarchie.
Ainsi, depuis 2007, les grand rendez-vous du Sahara Occidental au Conseil de Sécurité de l’ONU ont été précédés d’attentats et de démantèlements de cellules terroristes implicants des citoyens et des villes du Sahara Occidental.
La prochaine réunion du Conseil de Sécurité s’avère cruciale. Elle aura lieu au mois d’avril 2013 dans une conjoncture spécialement particulière. Elle est caractérisée par la volonté de la communauté internationale de mettre fin à ce conflit vieux de 37 ans.
L’Envoyé Spécial de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, vient d’entammer un tour dans les pays « Amis du Sahara Occidental » dans le cadre de sa volonté de renforcer le soutien international pour un règlement de la question du Sahara occidental. Le principe d’autodétermination est la base d’action de Ross et, selon le centre d’études stratégiques Offord Analytica, » il ya maintenant des signes de changement des attitudes en Occident, à la grande inquiétude du Maroc » pour son plan d’autonomie.
Les nouvelles provenant vont de plus en plus vers l’annonce d’un évènement majeur qui va mettre le Maroc sur le premier plan. Les dépêches de la MAP ont l’air de préparer la communuté internationale et l’opinion publique marocaine à cet évènement.
Les services de sécurité marocains ont annoncé le « démantèlement de cinq cellulles terroristes depuis le mois de novembre 2013. Les autorités marocaines ont qualifié de “source d’inquiétude” la “prolifération” de ces réseaux dans le royaume.
Selon le site marocain Magharebia, un expert marocain a déclaré : « A ce jour, les autorités ont pu démanteler plusieurs cellules terroristes. Mais le risque demeure, et le terrorisme peut frapper à n’importe quel moment à l’intérieur du pays », a-t-il ajouté.
Le 18/01/2013, les organes de presse marocains, relayés par la totalité de la presse internationale, annonçaient que « un climat d’alerte générale prévaut déjà au Maroc, impliquant tous les corps de défense et de sécurité, et ce en prévision de tout acte de représailles que des terroristes viendraient à commettre contre les populations ou les intérêts marocains, à l’intérieur comme à l’extérieur ».
Le 25 Janvier 2013, la presse fait ètat d’une conférence organisé par la Fédération africaine d’études stratégiques (FAES) et le Centre marocain d’études stratégiques (CMES) où des « diplomates, responsables et analystes venus de soixante-sept pays se réunissent pour le 4ème Forum sur la sécurité de Marrakech ».
Le 28 janvier, le Maroc annonce la fermeture partielle de la frontière entre le Sahara Occidental et la Mauritanie dans le point de passage de Gargarate.
Selon le site Africa Intelligence, le Maroc est « impatient de s’impliquer dans l’arc de crise sahélien (…) tout en avançant ses pions dans le vieux dossier du Sahara occidental ». La succession des évènements ci-dessus décrits ne présage rien de bon. Les marocains doivent s’attendre au pire. Tous les indices pointent vers un évènement majeur. Probablement dans le territoire du Sahara Occidental.
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