Le MRAP exige l’annulation de ce procès ainsi que la libération des militants condamnés

Procès au Maroc des 24 militants sahraouis 
Depuis le 17 février, date de promulgation de ce jugement inique, et malgré la multiplication de déclaration vantant la volonté de la France de défendre partout les droits de l’homme, c’est le silence assourdissant des plus hautes autorités de l’Etat (Présidence de la République, Ministère des Affaires étrangères…) qui se rendent ainsi complices de cette mascarade judiciaire.
La diplomatie française se félicite de ses bonnes relations avec les autorités marocaines, considérant même que les droits de l’homme sont respectés au Maroc puisqu’y existe un Conseil National des Droits de l’Homme, dont on s’étonne que, vingt-sept mois après le procès, il ne se soit toujours pas exprimé sur ce sujet .
Le MRAP demande aux plus hautes Autorités politiques françaises de s’exprimer sans délais pour demander
l’annulation de ce procès ainsi que la libération des militants condamnés, 
la mise en œuvre très rapide des résolutions de l’ONU pour qu’enfin soit organisé le referendum d’autodétermination du peuple Sahraoui sur le statut du Sahara occidental.
Le Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole, figure dans la liste onusienne des 16 territoires non-autonomes qui doivent être soumis à un référendum d’autodétermination. Une mission internationale, la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental) surveille le cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario depuis 1991.

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