Depuis son intronisation, Mohamed VI, à l’instar de son père, déffraie la chronique à sa manière. Tout d’abord par son immobilisme. Les premières années de son règne furent consacrées au tourisme. Pendant des années, il ne faisait que voyager dans le monde.
Son éloignement de la vie politique de son pays lui ont valu d’être le héros d’une bande dessinée sous le titre « Mohamed VI, le roi qui ne voulait pas être roi ». Son penchant pour la fête avec les people, son train de vie et les dépenses de celui qui on appelait le « Roi des Pauvres » sont dénoncées par Ali Lamar dans son livre « Mohamed VI, le grand malentendu ». Mohamed VI ne lui pardonnera jamais d’avoir gâché sa vie digne des Mille Et Une Nuits.
Le nouveau souverain marocain dilapidait par exemple 40 millions d’euros par an en frais de voyages, 1 million pour la nourriture des animaux du Palais, 6 millions pour le renouvellement de son parc automobile, près de 2 millions en dépenses vestimentaires chez les grands couturiers.
A partir de ce moment-là, le roi du Maroc est obligé de faire semblant de s’intéresser à la situation de son peuple. Pendant près trois ans, il apparaîtra tous les jours sur les écrans de la télévision marocaine en train d’inaugurer et de lancer des projets ici et là sur l’ensemble du territoire marocain.
En 2009, son goût pour lews voitures de luxe lui jouera un mauvais tour. L’une de ses voitures favorites, l’Aston Martin DB7 tombe en panne. Pour sa réparation, Mohamed VI ne fait pas attention aux distances ni aux frais. Il donne l’ordre de l’embarquer dans un avion des Forces Aériennes Royales et il l’a envoyée à 2.000 kilomètres de Rabat, à destination du sud de l’Angleterre. Pour son malheur, la presse anglaise était là pour immortaliser la photo et de la voiture et de l’avion.
Mohamed VI n’a pas été non plus épargné par ses muvaises fréquentations. En 2009, son ami Karim Wade est pris en flagrant délit de possession de cannabis à l’aéroport de Casablanca. Aprés quelques heures dans le commissariat de l’aéroport, il est relâché par un ordre du roi sous couvert de ne pas vouloir nuir aux relations entre le Sénégal et le Maroc.
Aujourd’hui, encore une fois, et alors que le roi Mohamed VI est reçu à Dakar avec tous les honneurs, son ami Karim Wade se trouve dans le collimateur de la justice sénégalaise pour enrichissement illicite.
Aprés le Sénégal, le roi du Maroc se rendra en Côte d’Ivoire et au Gabon où il retrouvera un autre ami, Ali Bongo, un autre personnage sinistre qui, à l’instar de Mohamed VI, se croit protégé par des puissances occidentales grâce aux coups de lobbying.
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