Les Occidentaux ont-ils peur pour le Maroc ?

Que cache la nouvelle attaque ciblant notre armée provenant de l’observatoire géostratégique britannique StratRisks lié aux think tanks occidentaux, qui se hasarde à publier des études ciblant notre armée et son potentiel, allant jusqu’à faire des comparaisons avec le royaume du Maroc ?
Ce n’est certainement pas un travail pédagogique que de parler de l’état des lieux de notre armée au moment où le sang de la prise d’otages de Tiguentourine n’a pas encore eu le temps de sécher. Laurent Touchard, le spécialiste qui a élaboré une analyse comparative de notre armée par rapport à celle du roi du Maroc est certainement un ex-agent, spécialiste français en barbouzerie. Il s’est livré dans son analyse à une véritable acrobatie disant une chose et son contraire et affirme que notre armée possède un vieux matériel souvent hérité de l’Union soviétique alors que le Maroc s’approvisionne chez les Français et les Américains. Cet individu est à classer dans la rubrique journaliste-agent, nouvelle formule journalistique sur qui s’appuie l’empire pour attaquer et détruire des pays qui ne s’alignent pas sur les choix des puissances occidentales. Bien évidemment, son travail contient plein de contrevérités concernant l’ANP qui a dans la réalité plusieurs fournisseurs en armes. Je pense que ce monsieur doit sans doute être traumatisé par le syndrome de la guerre froide et éprouve une peur bleue de l’ex-Union soviétique. Laurent Touchard, de son vrai nom ou pseudo de barbouze, nous offre une antithèse en guise de synthèse, ce qui le rend vraiment unique en son genre, et il peut décrocher le Prix du mensonge de l’année. Bien sûr, ses écrits ne sont pas du tout anodins et il faut les prendre très au sérieux. Reflètent-ils l’état d’esprit du monde militaro politique occidental par rapport à notre armée qui est la garante de la souveraineté de notre pays ou s’agit-il seulement des errements d’un néocolonialiste ? Il affirme ainsi : «Deux pays, deux doctrines, deux visions du monde. L’Algérie et le Maroc appartenaient à deux blocs distincts. Dans chaque «camp», des années d’alignement – sur celui de l’Est pour la première et sur celui de l’Ouest pour le second – ont marqué les gradés. Les officiers sont devenus officiers supérieurs et officiers généraux, les sous-officiers sont parfois devenus officiers et officiers supérieurs. Les uns formés «à la soviétique», les autres «à la française» ou «à l’américaine». Les doctrines militaires héritées de cette période continuent à façonner les forces armées contemporaines des deux pays, sans pour autant exclure les évolutions. Du côté algérien, le processus d’adoption d’une doctrine a été plus complexe que pour le Maroc. Les problèmes apparus lors de la guerre des Sables, en octobre 1963, ont démontré qu’une armée exclusivement populaire ne convenait pas. Il fallait créer une force plus professionnelle, disciplinée, en mesure d’utiliser des matériels modernes dans l’éventualité d’une guerre conventionnelle avec le voisin marocain. Des années 1960 à nos jours, c’est la doctrine soviétique qui a prévalu. En cas de guerre ouverte avec le Maroc, l’Algérie engagerait ses unités blindées, mécanisées et motorisées dans des opérations aux contours strictement définis par des plans rigides. L’aviation viendrait appuyer les actions des troupes terrestres ou intercepter les chasseurs adverses sous le contrôle des stations radars au sol, de concert avec les batteries de missiles surface-air. Si elle se veut souple sur le plan stratégique, cette doctrine laisse peu de place à l’initiative tactique et contraint les officiers à exécuter vaille que vaille les consignes pour anéantir l’ennemi en profondeur. Deux idéologies À l’opposé, le Maroc a lui privilégié le combat mobile. Les chefs d’unité ont été encouragés à faire preuve d’initiative en manœuvrant, en mettant à profit la qualité et la quantité des moyens de transmission, du matériel… ainsi que le niveau d’entraînement des officiers, sous-officiers et militaires de carrière. Cela a conféré aux hommes du rang, un encadrement solide et compétent. Tandis que les cadres militaires algériens étaient formés – et politisés – dans les académies d’Union soviétique et des «pays frères», ceux de Rabat apprenaient et se perfectionnaient en France, aux États-Unis… Plus que deux pays, ce sont deux idéologies qui s’affrontaient. Les troupes algériennes n’étaient pas préparées pour affronter des combattants entraînés à la guérilla. Les forces terrestres chérifiennes sont donc plus expérimentées et mieux encadrées. Comme le veulent les doctrines militaires françaises et, surtout américaines, les unités de soutien marocaines sont nombreuses et bien organisées. La disponibilité des matériels est donc grande et les unités du royaume auraient la garantie, en cas de conflit. » Les contradictions, du travail très orienté de ce spécialiste en art de la guerre qui essaye sans doute de rassurer un des agents de l’impérialisme dans la région du Maghreb, nous alertent toutefois sur le fait que le danger peut nous venir de toutes nos frontières, et pas seulement de celle du sud, tout en négligeant un fait très important que partagent tous les stratèges militaire occidentaux dont témoigne la dernière sortie du commandant en chef de l’Africom, David Rodriguez, qui qualifie l’Algérie et notre armée de puissance régionale très importante : «Je considère l’Algérie comme un leader régional, capable de coordonner les efforts des pays du Sahel pour faire face aux menaces à la sécurité transnationale». A mon avis, l’étude de ce journaliste spécialiste en art culinaire guerrier made in France a négligé le fait que notre armée a vaincu un ennemi redoutable et donne du fil à retordre à toutes les armées du monde, en l’occurrence le terrorisme islamiste, et la preuve en a été démontrée lors de l’intervention magistrale de l’ANP sur le site gazier de Tiguentourine qui a prouvé suffisamment sa capacité professionnelle et sa maîtrise stratégique. Le même auteur revient dans une autre analyse pour confirmer son manque de discernement ou tout simplement le déni des vérités qui fâchent. Il se contredit sur le potentiel militaire de l’Algérie et du Maroc dans les propos suivants : «Les budgets militaires consacrés à la Défense culminent à 9,8 milliards pour l’Algérie et à 3 milliards de dollars pour le Maroc. Dans le domaine terrestre, Alger conforte sa supériorité numérique globale, avec 185 chars russes T-90 (sur 300 commandés), et jusqu’à 500 T-72, additionnés à 300 T-62, lesquels dotent vraisemblablement une partie des régiments d’infanterie mécanisée, sans oublier les T-55, utilisés pour l’instruction. Côté marocain, les 200 M1A1-SA américains annoncés ne réduiront que peu l’écart avec l’Algérie, car ils remplaceront une partie des M60A3. En revanche, leur livraison équilibrera le rapport de force qualitatif : les M1A1-SA dominant les T-90 et les T-72. Concernant les blindés de reconnaissance, de transport de troupes et de combat d’infanterie, l’Algérie est aussi en tête, en nombre et en termes de performances des véhicules. Au Maroc, les crédits étant plus modestes, rien ne semble prévu pour les remplacer. Même chose pour les variantes de M113 acquis d’occasion – en dehors de modernisations locales de véhicules de l’avant blindé (VAB). Dans tous les cas, la question du renouvellement du parc de blindés de reconnaissance et de transport marocains se posera d’ici à quelques années. Concernant les blindés de reconnaissance, de transport de troupes et de combat d’infanterie, l’Algérie est aussi en tête, en nombre et en termes de performances des véhicules. Au Maroc, les crédits étant plus modestes, rien ne semble prévu pour les remplacer. Même chose pour les variantes de M113 acquis d’occasion – en dehors de modernisations locales de véhicules de l’avant blindé (VAB). Dans tous les cas, la question du renouvellement du parc de blindés de reconnaissance et de transport marocains se posera d’ici à quelques années. Le parc aérien défensif et offensif vieillit de part et d’autre, ce qui augmente les risques d’accident. Dans le domaine aérien, le contrat de vente de 34 MiG-29 (1,27 milliard de dollars), qui est allé de pair avec l’annulation de la dette algérienne en 2006, a rapidement tourné au fiasco. Mécontents face à la mauvaise qualité des appareils, les Algériens ont cessé de payer en 2007, avant que Moscou accepte de reprendre ses avions. Contrat qui incluait également 28 Sukhoi Su-30 (16 ayant été commandés par la suite, dont au moins 8 reçus). Quant aux autres MiG-29 de la force algérienne, ils ont été achetés avant 2006 à la Biélorussie. Leurs capacités sont limitées aux missions d’interception et d’attaque au sol avec des armes non guidées. Toutefois, une modernisation devrait leur permettre d’utiliser des bombes guidées ainsi que des missiles air-sol, tout en les maintenant en service jusqu’en 2018. Rafale Le Maroc a «riposté» au Sukhoi Su-30 en signant, en 2008, un contrat avec les États-Unis pour 24 F-16. Son coût, de 2,4 milliards de dollars, a été en partie financé par l’Arabie Saoudite. Nonobstant les modernisations et l’achat de Sukhoi pour les uns, de F-16 pour les autres, le parc aérien défensif et offensif vieillit de part et d’autre, impliquant une augmentation des coûts de maintien en service ainsi que des risques d’accident accrus. Depuis environ trois ans, Alger songe donc à acquérir un chasseur multirôle qui succéderait à ses vieux appareils. Plusieurs concurrents sont en lice : le Saab JAS-39 Gripen, le EFA Typhoon, le Rafale, ainsi que le Sukhoi Su-35 ou de nouveaux Su-30, pour 80 à 100 avions. Reste que la Russie paraît avoir pris une longueur d’avance pour la vente de bombardiers Sukhoi Su-34. Et ce, d’autant plus que l’acquisition d’avions de combat occidentaux et leur intégration se révéleraient complexes et onéreuses. Se pose aussi la question du transfert de technologie, au moins pour le Rafale. Cela étant dit, l’achat du Rafale serait un geste politique fort. La récente visite de François Hollande à Alger et le réchauffement des relations entre les deux pays créent un contexte favorable. Le président français est aussi attendu à Rabat début avril. Suite de la page 4 Côté marocain, un budget militaire deux à trois fois plus réduit selon les années n’autorise pas de tels projets. La modernisation récente de 27 Mirage F1, mis aux standards MF2000 pour un coût estimé entre 518 et 542 millions de dollars, implique qu’ils resteront en service encore un moment. Il en va tout autrement pour les vieux F5 de l’armée de l’air royale. Certes, ils gardent une utilité en cas de missions d’appui rapproché contre les irrédentistes du Polisario. Ils sont, en revanche, totalement dépassés face aux Su-30 ou aux armes antiaériennes modernes d’Alger. Dans le domaine maritime, Alger développe la puissance de sa flotte. Enfin, par ses hélicoptères, l’Algérie surpasse le Maroc à tout point de vue. Les Mi-24 rescapés des lots reçus dans les années 1990 et 2000 sont passés aux standards MkIII Super Hind en Afrique du Sud, avec des composants de l’hélicoptère d’attaque sud-africain Rooivalk. Le couple Mi-24 Super Hind/missiles antichars Ingwe a ainsi été engagé contre les terroristes à In Amenas. En outre, jusqu’à 48 hélicoptères Mi-28 auraient été commandés. Les premiers sont arrivés en Algérie entre fin 2012 et début 2013. Le Maroc, quant à lui, ne possède que quelques Gazelle-HOT et Gazelle-Canon. Loin de disposer des capacités des hélicoptères algériens, ils sont en outre beaucoup plus vulnérables aux tirs d’armes légères et de mitrailleuses lourdes de 12,7 mm ou 14,5 mm. Pourtant, leur remplacement n’est pas évoqué. Frégates Depuis plusieurs années, les spéculations sur les intentions d’achat des uns et des autres vont bon train. L’Algérie occupe une place centrale dans ce jeu de dupes, tant par son souci de moderniser sa flotte que par sa volonté de lui donner une stature plus méditerranéenne, voire océanique. L’achat de deux sous-marins russes Kilo 636 en 2006, pour 400 millions de dollars, et la commande de deux autres, il y a peu, illustrent cette ambition. Dans le domaine maritime enfin, Alger développe la puissance de sa flotte. Tout en modernisant les bâtiments déjà opérationnels, elle s’appuie sur deux frégates Meko 200, auxquelles s’ajouteront deux autres, assemblées en Algérie. Elle acquiert aussi des corvettes. Côté marocain, la Frégate européenne multimission (Fremm) Mohammed VI, commandée en 2008 pour 500 millions de dollars, le navire le plus puissant de la flotte marocaine, est apte à la lutte anti-sous-marine, à la lutte antiaérienne avec ses missiles Aster 15 et à la lutte antinavires avec ses missiles Exocet MM40. En 2009, une option aurait été prise sur une seconde Fremm, mais sans suite. Moins «athlétiques», et néanmoins capables de damer le pion aux futurs Meko 200, les frégates Sigma néerlandaises constituent l’autre pièce maîtresse de la marine marocaine. Enfin, comme mentionné plus haut, le Maroc négocierait avec l’Allemagne l’achat d’au moins un sous-marin Type 209, pour environ 500 millions de dollars, tandis que la Russie aurait proposé deux S-1000 pour un coût unitaire moindre… » Le barbouze journaliste va très loin en parlant du potentiel du Polisario : «Selon les sources, le Front Polisario dispose de 6 000 à 15 000 hommes et femmes en armes – 7 000 étant le chiffre le plus crédible. Il peut recruter des auxiliaires/miliciens si nécessaire. Militairement, il se structure en sept régions. Celle de Tifariti regroupe l’essentiel des moyens blindés du mouvement, tandis que Tindouf accueille les éléments de soutien et le commandement. Dans chacune sont implantés quatre à cinq bataillons. On en recense trois de chars, six d’infanterie mécanisée, deux ou trois d’infanterie motorisée. Il existe aussi des compagnies du génie et des commandos. Plus surprenant, le Front dispose en outre d’une unité de «commandos marine» supposée opérer le long du littoral marocain. Enfin, l’ordre de bataille inclut deux batteries de lance-missiles sol-air SA-6.» Ce journaleux-agent planqué est-il contre toutes les résolutions de l’ONU qui considèrent que la solution de l’affaire du Sahara Occidental s’inscrit dans le cadre de la décolonisation ? Notons par ailleurs que le peuple sahraoui est l’un des derniers peuples colonisés au monde avec le peuple palestinien. Evidemment, ce ne sont pas les nouveaux Croisés qui vont donner des droits aux peuples damnés de la terre ! Concernant les ONG des droits de l’Homme qui ferment les yeux sur les crimes du royaume du Maroc contre le peuple pacifique du Sahara Occidental, comme elles le font avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim depuis plusieurs mois et dont l’un d’entre eux, Samer Tariq Issawi, est en train de mourir sans qu’Amnesty International ou Human Right Watch qui ont labellisé les droits de l’Homme en les vidant de leur sens pour devenir une marque déposée, ne lèvent le petit doigt. Au moment où un ancien chef du Mossad (1989-1996), Shabtaï Shavit, déclare que le Qatar a joué un rôle historique en faveur d’Israël «plus important que celui de la Grande-Bretagne», c’est ce qu’a rapporté le quotidien israélien Yediot Aharonot. Evoquant le rôle de Doha dans l’application des politiques des Etats-Unis et du régime israélien dans la région du Moyen-Orient, Shavit a ajouté que les services rendus par le Qatar à Tel-Aviv sont plus décisifs que les services rendus à «Israël» pendant de longues années par d’autres pays. Selon l’ancien chef du Mossad, le Cheikh Hamad Ben Khalifa Al-e Thani, émir du Qatar, s’était toujours rangé aux côtés des Etats-Unis et d’Israël dans les dossiers régionaux. Pour Shavit, la politique étrangère du Qatar est comme le levier arabe des politiques de Tel-Aviv et de Washington. Ces mêmes Israéliens bien représentés par les Azoulay père et fils, sont conseillers spéciaux du roi du Maroc. Qatar, Maroc, Israël : la boucle est bouclée ! «Une partie des armes (légères et lourdes) a été fournie par l’Algérie, d’autres ont été prises aux forces marocaines au début du conflit. Concernant les armes lourdes, le Polisario aligne, pour les blindés, des T-62, des T-55, quelques SK-105 (ex-marocains), plusieurs blindés de type AML (également ex-marocains), des BRDM-2 et EE-9, des BTR-60 et une soixantaine de BMP-1. Il possède aussi de nombreux véhicules tout-terrain sur lesquels sont montées des mitrailleuses de 12,7 mm ou de 14,5 mm, ainsi que des bitubes de 23 mm. En termes d’artillerie, il détient des pièces de 130 mm, des lance-roquettes multiples BM-21 et des mortiers de 120 mm et de 160 mm. S’ajoutent environ 40 postes de tir pour missiles antichars AT-3 Sagger et une centaine de missiles sol-air à très courte portée SA-7, dont beaucoup ne fonctionnent probablement plus. À ne pas en douter, une partie de ces matériels n’est plus opérationnelle aujourd’hui. » Je vais essayer de faire une synthèse du travail pour le moins incohérent de Stratrisks et de leur agent Touchard. Je leur rappelle que la force d’une armée n’est pas le matériel ni la logistique, ce que feint d’ignorer ce charlatan qui oublie de mentionner que le pilier d’une armée est le renseignement et la motivation du peuple, et c’est la preuve de l’amateurisme de l’auteur. Sinon comment aurions-nous gagné notre révolution contre la France et l’Otan ? La force de l’ANP provient de sa sève patriotique qui est le prolongement direct d’une épopée historique de l’armée de Jugurtha à l’ALN en passant par les braves guerriers d’Al-Mokrani et de l’Emir Abdelkader. Notre force, c’est tout simplement notre histoire ; on en trouve la démonstration dans l’implication des anciens de l’ALN dans la lutte antiterroriste en Algérie qui été mortelle pour les terroristes. L’ANP, qui a brisé les reins du terrorisme islamiste le plus assassin et dévastateur de ce siècle, n’a pas attendu les analyses et les supputations à répétition de certains cercles occidentaux qui sont restés figés dans le mythe du «qui tue qui» alors même qu’ils ont pactisé et formé la plupart des terroristes. L’ANP restera leur cauchemar pour bien longtemps et leurs délires sans fin à propos de notre armée et de la personnalité du chef de nos renseignements et même de l’état de santé de notre président reflètent une fébrilité démesurée de la part de ces puissances qui ont enfanté Ben Laden et Zarquaoui et qui sont les alliés des Wahhabite Saoudiens et Qataris. La sortie récente d’Yves Bonnet qui demande l’ouverture du dossier qatari est très importante dans ce contexte de guerre non déclarée contre notre armée. Yves Bonnet sait des choses et c’est pour cela qu’il s’insurge et recadre le débat vers la source du terrorisme qui est actuellement au Qatar qui arme les mercenaires syriens et abrite des terroristes comme Al- Qardaoui, le mufti millionnaire de l’Otan qui n’a jamais prononcé de fatwa contre Israël, et le chef du FIS et ses fils reconvertis dans le bizness religieux après avoir saigné le peuple algérien avec une monstrueuse fitna. Au moment où notre armée et notre pays sont la cible des esclaves de l’impérialisme des soi-disant politiciens comme Abou Guera qui a changé son prénom en cassant la jarre et un Belkhadem qui joue comme un gosse avec le sigle d’un parti qui a fait la grandeur de la nation, ces trois lettres magiques du titanesque FLN, il les vend à un souffleur de gasba (le corrompu Saïdani). Des ONG algériennes continuent la énième attaque contre l’Algérie sous l’égide de l’organisation sioniste Trial, instrumentalisant l’empêchement de cette organisation de disparus à aller participer à un colloque du forum social mondial en Tunisie. Que va faire une organisation liée au Rachad des islamistes suisses et du boulanger diplomate Monsieur Croissant- Zitout et le criminel wahhabite Dehina qui a bénéficié d’une bourse de l’Algérie pour devenir un opposant à la solde du Qatar et des Occidentaux qui lui ont offert l’asile politique à condition de combattre son pays, au moment où l’ONG Freedom House, vitrine de la CIA, cherche un responsable de la région du Maghreb ? En outre, on apprend par la voix de Madame Louisa Hanoune que le candidat ingrat à la présidentielle de 2014, Ahmed Benbitour, a pris contact avec les manifestants de Ghardaïa pour être leur porte-parole. L’aveuglement et la stérilité des partis et associations ne nous produisent que des Bagara, des nouveaux riches qui utilisent les moyens de l’Etat pour s’enrichir à l’image de Saïdani et son pote Belkhadem. La politique n’est pas un jeu de gamin et tous ces éléments internes doivent prendre en considération la conjoncture externe à laquelle notre pays est confronté : menaces à toutes nos frontières exacerbées par une classe politique médiocre et sans vision stratégique pour la nation, le mouvement associatif, au lieu d’inculquer les valeurs de notre grande nation à nos enfants, soit il s’est emmuré, soit il travaille avec des ONG qui ne veulent que le chaos et la chute du rêve algérien et qui n’arrêtent pas leurs assauts malsains contre notre nation. Le peuple algérien les connaît très bien, pourquoi les islamistes qui ont échoué et qui nous ont ramené un océan de sang s’investissent-ils au sud de l’Algérie, à Ouargla, Ghardaïa ou ailleurs ? Pourquoi les «qui-tue-quistes» de chez nous reviennent-ils par la porte du Sud au moment où les «think tanks» occidentaux évoquent l’éventualité de la force militaire de notre voisin marocain qui est le supplétif parfait d’Israël ? A vrai dire, nous sommes amenés à regretter le mouvement national et ses débats visionnaires de l’émir Khaled à Ben M’hidi. Alors, l’Algérie peut-elle compter sur ce véritable nid de guêpes malfaisantes pour contrer l’offensive impérialiste ? La presse algérienne connaît-elle le poids des mots surtout de certains journaux qui font de la surenchère en ouvrant leurs colonnes à des terroristes rejetés par la société ? Elle a raté le coche d’être un contrepouvoir tout en ratant le train d’être une opposition crédible, à l’instar de la plupart des partis politiques en Algérie. Pas besoin d’aller au sud pour voir le désert, nous le contemplons dans les éditoriaux de certains journaux et les communiqués des partis stériles et antinationaux. L’ANP est la seule institution sur laquelle le peuple peut compter pour briser les rêves de conquête des nouveaux Croisés et de leurs traîtres vassaux. C’est un élément qui échappe à la compréhension des «think tanks occidentaux et des experts qui se vendent au plus offrant. Quant à nous, les patriotes résiduels dans un pays encerclé par une horde de traitres vendus sans honneur aux pingouins du Golfe, ou à la France qui ne guérira jamais de la plaie algérienne, nous continuons à porter le flambeau de nos martyrs et à supporter les accusations des traîtres de tous bords, alors que notre seul but est la sauvegarde de la souveraineté nationale. Nous n’avons aucun intérêt personnel ni avec les mafieux corrompus au sein des administrations ni avec les corrompus islamistes liés au Qatar et au grand capital impérialiste. Nous n’avons que le souffle éternel de la patrie. Le néocolonialisme n’a pas d’avenir chez nous comme l’islamisme qui menace de couper les têtes en Egypte et qui va dresser des potences en Tunisie. La spécificité de l’Algérie doit être enseignée dans nos écoles en panne de créativité. Donc, au moment où nos vaillants soldats de l’ANP traquent des offensives et des entrées d’armement venant de Libye et où nos frontières avec le Mali sont menacées, ces études des think tanks occidentaux attirent notre attention et nous confortent dans l’idée que nous devons rester vigilants par rapport à la frontière ouest qui n’est pas seulement génératrice de cannabis et autres trafics, mais qui peut constituer un danger tant les Occidentaux s’acharnent à vouloir soutenir le Maroc dans le dossier sahraoui ou contre l’Algérie. Notre combat restera permanent tant que le continent africain ne sera pas décolonisé et tant qu’existeront des Etats travaillant pour le compte de l’impérialisme. Et pour ceux qui cogitent dans la perspective de l’élection présidentielle de 2014, nous leur disons que la fumée de la cheminée d’El Mouradia est déjà blanche et que «Habemus Président» ! Menacer le brave de la mort, c’est menacer le canard de la rivière (proverbe algérien)
MOHSEN ABDELMOUMEN
La Nouvelle République, 03 avril 2013

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