Qui a dit que l’espoir était mort concernant le soutien inconditionnel de la France au Maroc dans la question du Sahara Occidental ?
Qui a dit que le Président Obama n’avait pas une nouvelle vision d’un monde plus juste et plus démocratique?
Qui a dit que l’ONU n’était constituée que d’hypocrites qui n’ont ni conscience ni état d’âme?
Qui a dit que l’ONU n’est pas capable de faire un sursaut pour sauver sa face au Sahara Occidental ?
Un évènement vient de basculer tous les calculs des « génies » de Rabat. Une surprise que personne n’aurait pu imaginer, sauf les sahraouis qui ont la foi en la justice de leur cause et la victoire du droit sur l’arbitraire et la manipulation.
Le Maroc a beau jouer les cartes des bombardements avec des bombes de napalm contre les sahraouis, la menace comuniste, le terrorisme. La France de Sarkozy et l’Amérique de Bush se sont bien servi de ce royaume de la même manière que ce dernier comptait se servir d’eux. Mais cela n’a duré qu’un temps.
Lorsque le moment de vérité est venu, Washington et Paris ont clairement signifié au Maroc qu’il n’est plus de grande utilité et qu’ils n’ont jamais été dupes de ses basses manœuvres.
Moubarak et Ben Ali l’avaient bien compris avant Mohamed VI. Il vaut mieux se rendre à l’évidence et privilégier la démocratie et la légalité internationale. La fuite en avant n’a jamais été une solution mais une voix vers le suicide.
Dans sa voie de l’absurdité, le Makhzen n’hésite pas à se servir du peuple marocain comme d’une masse grouillante et imbécile en en faisant une foule qui vitupère et qui vocifère laissant sa naïvité aller jusqu’aux limites de l’hystérie la plus débridée !
Pour le gouvernement marocain, le peuple n’est qu’un ramassis de moutons qu’il utilise contre les sahraouis, les espagnols et maintenant les américains. Telle une marionnette, il le fait applaudir, rugir ou aboyer, selon qu’il faille le faire jubiler ou gronder. Le même peuple que le Makhzen et ses sbirres dépouillent et saignent pour se permettre un mode vie en luxure. Le peuple marocain, qui à force de le marteler avec un faux nationnalisme et une fausse puissance, croit ce qu’il n’est pas et nage dans le pire des fantasmes royaux. Comme un chien, il attaque sur commande et se couche à l’ordre de ceux qui le méprisent, l’affament et le maltraitent.
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