Champs de cannabis au Maroc |
Les ministres de l’Intérieur de l’UMA ont accordé unifier leurs efforts dans la lutte contre le fléau de la drogue dans une réunion tenue au Maroc, le pays où les barons de la drogue ont pignon sur rue et bénéficient vraisemblablement d’une grande liberté de mouvement.
A ce propos, le Conseil dit vouloir prioriser la lutte contre ce trafic en mettant le doigt sur la nécessite de «la mise en commun des moyens pour lutter contre les réseaux spécialisés dans le narcotrafic». Cette affirmation faite devant le ministre marocain, dont le pays est l’un des plus grands producteurs au monde de kif, avec zéro arrestation parmi les trafiquants est comme un vœu pieux. Cela dit le ton du communiqué se veut ferme sur la question, même si les rédacteurs ont expressément évité de faire la moindre allusion au laxisme du gouvernement marocain dans la lutte contre cette forme de criminalité.
Pour les marocains, la priorité est à l’ouverture des frontières en raison du marasme économique dans lequel se trouvent les régions est du royaume. Dans cette région, des sommes colossales ont été investies, notamment dans le tourisme où des dizaines d’hôtels et de grands restaurants ont vu le jour, créant des dettes qui deviennent aujourd‘hui insupportables pour les investisseurs privés qui n’arrivent plus à rembourser les banques et dont plusieurs ont été obligés de mettre la clé sous le paillasson. Il en est de même pour des centaines de commerces et un chômage qui asphyxie toute la région.
Pour l’Algérie, la réouverture des frontières devrait être l’aboutissement d’une nouvelle relance des relations entre les deux pays et qu’avant d’y arriver, il faut se pencher sur bien de dossiers et entraves qui minent les relations entre Alger et Rabat.
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