Manifestation à Boujdour, 26 avril 2013 |
La Résolution 2099 du 25 avril 2013 approuvée par le Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara Occidental fut, tout simplement, expurgée d’une proposition présentée par la première puissance du monde, les Etats-Unis, visant que la MINURSO puisse rapporter sur la situation politique et humanitaire au Sahara Occidental et aux camps de réfugiés sahraouis.
Cette initiative, applaudie par des prestigieuses ONG de droits de l’homme tels qu’Amnesty International et Human Rights Watch, a été rejetée par la France, le pays considérée comme berceau des droits de l’homme, de l’égalité, de la fraternité et des justes valeurs, s’est opposée à une revendication légitime du peuple du Sahara Occidental et soutenue par le rapport du SG de l’ONU, Ban Ki-moon. Ce même pays dont le soutien aveugle et ic¡ncondionnel au Maroc.
La France qui s’est faite l’avocate de l’occupant marocain au Conseil de sécurité est appelée à plaider favorablement pour la cause sahraouie, considérant qu’il s’agit du pays berceau des droits de l’homme, de l’égalité, de la fraternité et des justes valeurs. Loin de là, Paris continue à compromettre tous les efforts de la communauté internationale visant à trouver une solution équitable au conflit du peuple sahraoui avec le royaume chérifien.
En raison de la position de la France, « le Conseil de sécurité a manqué une occasion unique de permettre au peuple du Sahara occidental de jouir de ses droits fondamentaux par la mise en place d’un instrument de surveillance international des droits de l’homme qui fait cruellement défaut dans la région », a déclaré le directeur d’Amnesty International pour le Moyen- Orient et l’Afrique du Nord, Philip Luther.
La Tribune du Sahara, 27 avril 2013
Soyez le premier à commenter