IBK est membre fondateur du Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique qui s’est fixé comme comme priorité la mobilisation pour la décolonisation du Sahara occidental.
Le président Ibrahim Boubacar Keïta a séjourné à Alger, au mois d’avril 2013, à l’invitation du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) et du Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique dont lui-même est membre fondateur.
Ce mouvement a a vu le jour au mois de juillet 2012 à Alger s’est fixé comme priorité la mobilisation pour la décolonisation du Sahara occidental.
Lors de la création du FCADCRI, Boubacar Kkeita a participé au départ d’une caravane d’aide humanitaire en faveur des réfugiés sahraouis et a fait une déclaration à la télévision algérienne dans laquelle il a signalé que le problème du Sahara Occidental « est un problème très sensible et très difficile. Notre organisation commune, l’OUA ensuite l’Union Africaine, n’a de cesse reaffirmé ce droit-là (le droit à l’autodétermination, ndlr), les Nations Unies aussi. Nous pensons que la sagesse va prendre le pas sur la passion et sur les sentiments, aujourd’hui, peut-être de domination qui sont absoluments dépassés et que le Sahara, comme tous les autres pays, va pouvoir rapidement recouvrer son indépendance et sa liberté ».
Selon certains observateurs, cette affinité du président malien avec la cause sahraouie pourrait être derrière la visite très médiatisée réalisée par le roi du Maroc, Mohamed VI à l’occasion de l’investiture d’IBK.
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