Alors que le makhzen marocain continue de piloter le trafic de drogue en Afrique, plus particulièrement en Algérie, ce problème n’est toujours pas réglé malgré le combat que mènent les services de sécurité du pays pour y mettre un terme.
D’après des experts, la circulation de la drogue est due à la négligence faite de la part du Maroc dans la lutte contre la circulation de ce poison. Aujourd’hui la question qui se pose: quelle est la solution pour résoudre ce problème une fois pour toutes ? La surprise est qu’à chaque fois une nouvelle saisie s’effectue. Selon un bilan fourni par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), durant les six premiers mois de 2013, ces services spécialisés ont saisi 15 tonnes de résine de cannabis.
Ainsi, dans le cadre de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, les services de sureté nationale ont mis en cause 7.292 individus, dont 7.205 adultes et 87 mineurs, 6.286, d’entre eux ont été mis en détention provisoire à l’issue de leur présentation devant la justice.
Durant la même période de référence, ajoute la même source, 431.177 comprimés de psychotropes ont été saisis dans le cadre du traitement des affaires mettant en cause 1.325 individus dont 1.190 ont été mis en détention provisoire. » Les quantités de drogue saisies reflètent la pertinence de la politique mise en oeuvre par la DGSN « , selon le responsable de la direction de la communication et des relations publiques du même corps de sécurité, le commissaire divisionnaire Djilali Boudalia.
Selon le bilan des services de lutte contre le trafic de drogue la quantité de résine de cannabis saisie, a triplé en 2012 comparativement à l’année 2011. L’ONU épingle le royaume chérifien pour sa production de résine de cannabis. Selon le rapport mondial 2013 sur les drogues, rendu publique le 26 juin, le Maroc demeure le « principal producteur et fournisseur mondial de haschisch dont la production est destinée principalement aux marchés européen et africain ». Et cette filière rapporte gros au pays. Quelques 214 millions de dollars par an, d’après l’ONU.
Désignant le Maroc comme le premier producteur de cannabis et de résines de cannabis, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (Onudc) a tiré au mois de juin de l’année en cours la sonnette d’alarme annonçant que les stupéfiants marocains inondent la planète. Cette agence a évalué la production annuelle du Maroc à 38.000 tonnes d’herbe de cannabis ou » kif » et à 760 tonnes de résines de cannabis en 2012.
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