Une cérémonie de remise des restes humains du charnier récemment découvert à Fedret Lekouiaa, dans la région d’Amhiriz libérée au Sahara occidental, a été organisée jeudi par les autorités sahraouies en présence des proches des défunts, des représentants de la MINURSO et de personnalités internationales.
Le groupe de travail qui a contribué à l’identification des restes humains par des tests ADN effectués dans les laboratoires d’une université du Pays-basque espagnol a assisté à la cérémonie qui s’est déroulée sur le lieu de ce crime, a rapporté l’Agence de presse sahraouie (SPS).
La découverte de ce premier charnier “révèle une partie du crime de guerre commis par le régime marocain contre le peuple sahraoui depuis son invasion du Sahara occidental le 31 octobre 1975″, indique la même source, soulignant que la présence d’organisations et acteurs internationaux sur les lieux du crime est un “démenti formel des thèses du Maroc” contenues dans ses rapports “contraires” à la réalité.
La recherche des restes de dizaines de sahraouis ensevelis dans des charniers dans toute la région, notamment dans les territoires occupés et dans le sud marocain, se poursuit, a ajouté la même source rappelant que le sort de plus de 500 disparus et 151 prisonniers de guerre restait inconnu.
Intitulé “Amhiriz, l’espoir est possible: les fosses communes et le sort du premier groupe des disparus sahraouis”, le rapport élaboré par le groupe d’enquête a levé le voile sur l’atrocité de leur exécution sommaire par balles réelles en février 1976 par l’armée marocaine lors de son invasion des territoires du Sahara occidental.
Selon les enquêteurs, les résultats de l’enquête réalisée en juin 2013 “démentent le contenu du rapport présenté par les autorités marocaines sur la situation des disparus sahraouis qui était ambigu et ne répondait pas aux normes internationales”. (Aps)
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