Sous le titre de » La visite du roi Mohamed VI à Washington a obtenu la neutralité active dans le conflit du Sahara occidental mais a échoué dans le rapprochement », Alif-Post du 23 Novembre, a souligné que « protocollairement, la visite n’a pas été un saut qualitatif, puisque Obama n’a dédié qu’une heure et demie à la réception du roi Mohammed VI. Ce qui n’était pas le cas durant les administrations Clinton et Bush dont l’accueil était beaucoup trop différent. Ils ont offert en l’honneur du roi, un dînner avec interchange de discours officiels en mettant en exergue les relations bilatérales alors solides ».
« Le protocole de réception était très pauvre et très simple, et n’a pas mis en exergue l’importance du Maroc en tant que partenaire pour Washington et premier État à reconnaître » l’Oncle Sam », ajoute le journal soulignant que le site de la Maison Blanche n’a rien publié sur la visite ni le vendredi ni le samedi.
» Dans la pratique, la position des États-Unis n’a rien apporté de nouveau et elle est complètement différente de l’attitude des administrations américaines précédentes. La raison avancée par un porte-parole du Département d’Etat est que « l’autonomie peut contribuer à la stabilité si elle était acceptée par l’autre partie, mais dans le cadre de l’ONU Washington ne pense pas que l’autonomie puisse remplacer le droit à l’autodétermination « .
Et selon cette source , » la Maison Blanche a insisté sur les droits de l’homme , et il ne faut pas oublier que les personnages qui prennent les décisions sont la conseillère à la sécurité nationale, Susan Rice , et le secrétaire d’ État, John Kerry et Phil Gordon, chargé du Moyen-Orient . Ils sont tous connus pour leur défense acharnée des droits de l’homme ». La même source consultée par Alifpost.com révèle que, peut-être, Mohamed VI n’a réussi à obtenir qu’une neutralité constructive de Washington dans le conflit et que celle-ci ne répète pas la demande au Conseil de sécurité d’un élargissement des compétences de la MINURSO pour la protection et la surveillance des droits de l’homme », souligne le journal
Alifpost remarque que la visite du roi Mohammed VI n’a pas eu d’écho dans les médias américains, soulignant que le plus grand journal aux États-Unis, le New York Times, n’a pas consacré une ligne à cette visite royale et le Washington Post n’a fait que reproduire une dépêche de l’Associated Press, alors que les chaînes de TV CNN et Fox News n’ont pas dédié la moindre attention à la visite du souverain marocain.
Par contre, conclue le journal, des articles très critiques envers le Maroc dans la question du Sahara Occidental sont apparus dans dans des supports très influents tel que Christian Science Monitor.
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