Scandale : Des traîtres marocains primés en Algérie

Le cinéaste marocain Nabil Ayouche a osé recevoir à Alger alors que les relations entre notre beau pays le Maroc et l’hydre d’à côté, l’Algérie des généraux, sont au plus bas. Ce traître a même osé rafler, comme enrage notre confrère ennemi algérien, le quotidien El Watan, « le très convoité Amayas d’or du meilleur film pourLes Chevaux de Dieu ». 
Nabil Ayouche, a-t-il reçu la baraka du Makhzen pour voyager chez nos ennemis ? On se le demande avec insistance dans notre patriotique rédaction. D’autant plus que connaissant les courbettes du papa de Nabil, l’autre là… comment il s’appelle ? Le patron de la boite de publicité, celui qui parle beaucoup de démocratie et de libertés mais boycotte les publications indépendantes marocaines, comment il s’appelle ? Zut ! Voilà ! Noureddine Ayouche, le patron de la boite de communication Shems, la lumière de la censure. 
Cet acte de traîtrise a eu lieu lors de la première édition du Festival maghrébin du film, à Alger, qui s’est déroulé entre le 3 au le 8 novembre, la même semaine où a eu lieu notre grande fête nationale et sacrée du 6 novembre, au moment même où Sidna, Allah Inasrou, prononçait un historique discours (Allez Sidna ! Allez !) contre les jaloux d’â côté.
Et ce n’est pas fini. Nous venons d’apprendre que d’autres traîtres à la patrie ont été également primés à Alger et qu’au moment de recueillir leurs prix, ils n’ont pas exhibé le drapeau marocain, comme le fait si bien notre nouveau compatriote le vieux Cheb Khaled, afin d’éblouir l’assistance des tristes sires algériens.
Plus grave encore, au moment de prendre leurs prix, ces traîtres n’ont pas remercié Sidna, comme c’est l’obligation. Allah ibarek fi amar sidi !
Il s’agit des renégats suivants : Le fiston Ayouche, qui a remporté le grand prix, l’Amayas d’or du meilleur film, Nourredine Lakhmari qui a obtenu le meilleur scénario pour Zéro (tu vas voir le zéro qu’on va te donner en éducation patriotique), le meilleur documentaire est revenu à un autre traître à la patrie Mohamed El Aboudi pour Dance of Outlaws (tu peux parler darija comme tout le monde toi !), et le meilleur court métrage à Entropya deYassine Marco Maroccu (qu’est-ce que c’est que ce prénom et ce nom étrangers ? Il est vraiment de chez nous celui là?).
Pour les prix, nous avons enquêté, et nous avons appris que c’est la junte des généraux à Alger qui a décidé de les donner à des Marocains afin de faire enrager notre souverain bien aimé qui, au moment moment, rappelons-le, prononçait un discours violemment anti-algérien (Allez Sidna ! Allez!). C’était une manière pour eux de lui rendre la monnaie de son dirham après les dernières naturalisations express d’Algériens de ces derniers mois.
Mais que fait donc la police ? Que fait Abdellatif Hammouchi, tortionnaire en chef du régime ? Où a-t-il mis ses bouteilles ? Que fait le ministère de l’injustice et du peu de libertés ?
Pour ne pas rester court dans cet élan patriotique et sincère (bien entendu!),Demain va proposer aux cinq partis qui ont déposé au parlement une loi qui va déchoir de la nationalité marocaine à tout sujet de Sidna qui se rendrait en Israël, de rajouter l’Algérie à cette interdiction.
Après tout, pour nous autres fiers Marocains, l’Algérie est pire qu’Israël. La toute proche Algérie veut nous piquer notre Sahara, alors que la lointaine Israël veut seulement piquer la Palestine à ces lointains casse-pieds palestiniens.
Simo Sbaï 

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