Le titre appartient à un film qui retrace des grandes affaires criminelles qui ont défrayé la chronique à Hollywood et, plus largement, le monde du septième art. Mais il décrit aussi une réalité palpable au Maroc, où tous les limites ont été franchies en vue de cueillir du soutien dans la colonisation du Sahara Occidental.
Le désir de montrer l’image d’un Maroc ouvert et tolérant a poussé le Makhzen a organiser des festivals de la chanson, des rencontres pour les homosexuels, construit des cliniques pour changer de sexe. Les homosexuels du monde entier se déplacent au Maroc pour « trouver leur pied ». C’est grâce à cela que le Maroc a réussi à faire que le Panama retire sa reconnaissance de la RASD. L’actuel ambassadeur de ce pays à Rabat a largement profité des « bienfaits » de ses visites au Maroc.
Le Maroc a été décrit comme la nouvelle Thaïlande des européens. De nombreux responsables français y possèdent des villas et des appartements pour se donner aux actes de pédophilie, de prostitution et d’homosexualité.
En plus d’être une grande maison close, le Maroc abrite des dirigeants devenus des maîtres dans l’art de mentir à leur peuple.
Le roi Mohammed VI a reproché, lors du discours d’ouverture de la nouvelle session parlementaire le 10 octobre 2013, aux parlementaires et aux partis leur passivité en affirmant que » la question du Sahara n’est pas seulement la responsabilité du Roi, mais elle est également la cause de tous et de chacun (…) ». Le 20 novembre 2013, il s’envole à Washington à la tête d’une délégation qui ne comprenait aucun membre du gouvernement de Benkirane. Quelques jours après, Benkirane est questionné au parlement sur la question sahraouie. » Sur le dossier du Sahara, le roi est le leader », répondra-t-il, sans la moindre hésitation. « C’est la première fois que le chef de gouvernement évoque clairement les grandes lignes d’une nouvelle stratégie pour la gestion du dossier », dira la presse makhzénienne sans remarquer les contradictions entre les faits et les paroles.
Les marocains sont victimes d’une stratégie médiatique qui leur fait voir le Maroc comme un pays ancré dans la modernité alors que ses citoyens meurent de faim.
La visite royale aux Etats-Unis est décrite comme une victoire dans le dossier du Sahara Occidental, alors que Mohammed VI a été contraint de s’engager à respecter les droits de l’homme des sahraouis.
Les médias marocaisn répètent à qui veut l’entendre que le monde entier soutient les thèses marocaines et que ses adversaires se trouvent dans la plus mauvaise passe. Pourtant il y quelques semaines, le roi Mohammed VI reconnaissait devant les députés marocains que « la situation est difficile. Rien n’est encore tranché. Les manœuvres des adversaires de notre intégrité territoriale ne vont pas s’arrêter, ce qui pourrait placer notre cause devant des développements décisifs ».
Dans le pays qui se veut « un modèle » dans la région, la violence policière est monnaie courante. En particulier, dans les territoires occupés du Sahara Occidental. La femme sahraouie est violentée même le Jour International d’élimination de la Violence contre la Femme.
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