Cela va du foot à l’armement, où le Maroc est au rez-de-chaussée, en passant par les indécrottables droits de l’Homme servis à la sauce piquante du Sahara Occidental…
Aujourd’hui que l’Algérie retrouve petit à petit son aura diplomatique auprès des nations dites civilisées, c’est le Maroc qui se remet à attiser les feux de la haine contre son voisin, son frère ennemi. Hier, nous évoquions ‘’un Makhzen aux abois’’.
Aujourd’hui, le narco-royaume résonne bêtement aux chants des sirènes de la fitna. Une jalousie pérenne, une soif souffreteuse et une paranoïa qui puisent dans ce délire fou à vouloir se comparer et se mesurer à notre pays, à tous les étages. Cela va du foot à l’armement, où le Maroc est au rez-de-chaussée, en passant par les indécrottables droits de l’Homme servis à la sauce piquante du Sahara Occidental…
Notre diplomatie, désormais orchestrée par un Ramtane Lamamra pas du tout du goût du Makhzen, se montre mesurée dans ses propos et qualifie l’acharnement marocain comme étant ‘’épisode malheureux’’.
Dans l’esprit de l’Algérien lambda réputé à tempérament bouillonnant, aurait pu envoyer paître les excuses de Rabat et demander à notre armée un galop d’entraînement, air, terre et mer vers le voisin à courbettes. Mais, la dimension et la géostratégie politiques lui commandent une retenue que n’ont pas eue les quelques hurluberlus s’étant attaqués à nos représentations diplomatiques à Rabat et Casablanca. Contrairement à ces idiots patentés, notre lambda n’est pas allé casser du Marocain à Sidi Bel Abbès, Oran, Tlemcen, Béchar ou à Alger. Il comprend que le Maroc, après avoir vainement revendiqué Béchar puis Tindouf, se veut expansionniste avec le Sahara occidental. Ce conflit étant aux mains des instances onusiennes, ça dérange le narco-royaume aux mains d’un roitelet enchainé aux fers des emprunts toxiques que lui octroient l’Union Européenne et les pays enturbannés du Golfe. Ça craint pour le Mohamed VI devant circonscrire et la récession économique et la colère qui couve chez ses miséreux qui bavent le haineux à la frontalière avec l’Algérie. Une Algérie qui met la rage à un Makhzen n’ayant ni pétrole, ni gaz, ni gisement de fer à la hauteur de Ghar Djebilet, à l’abandon depuis 1975 et remis en exploitation avec des réserves estimées à 2 milliards de tonnes… Dans la foulée du ‘’Printemps arabe’’, on a vu la Tunisie se libaniser, la Libye se tchétchéniser, l’Égypte se libaniser et l’Algérie s’algérianiser encore plus malgré les effervescences à obédiences de vautour, alentour. Aussi, excuses à courbettes ou non, on garde la tête froide et l’on se remet à les ignorer superbement en continuant de les bombarder de dignité ! Pour preuve, leur ambassadeur est de retour, toute honte bue…
Mourad N.
L’Est Républicain, 03/12/2013
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