Cette conférence se veut « une tribune pour reconnaître au peuple sahraoui, le droit de résister à l’occupation illégale de son territoire par le Maroc, dénoncer les violations massives et répétées des droits de l’Homme au Sahara occidental par l’administration marocaine d’occupation et exiger de l’ONU que soit rapidement organisé un référendum d’autodétermination libre et transparent ainsi que le recommande dans de multiples résolutions, la communauté internationale », a-t-on précisé.
Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est « un droit inaliénable » reconnu par toute le communauté internationale, tel que stipulé dans la résolution 1514 adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies, le 14 décembre 1960, ont rappelé les organisateurs de la rencontre.
« Ce principe fondamental a trouvé sa pleine expression et a constitué une solution juste et historique pour beaucoup de pays africains ex-colonisés, il y a de cela plus de 50 ans, leur permettant une naturelle émancipation et l’accès à la dignité », a souligné la même source, déplorant, cependant que le Sahara occidental « constitue le dernier pays colonisé sur le continent africain ».
« Voilà maintenant 40 ans que le peuple sahraoui, dont le territoire (est) colonisé depuis 1884, peuple pacifique par nature et par excellence, lutte pour qu’il puisse exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à choisir librement son destin, alors que ce droit lui est reconnu unanimement par toutes les instances internationales (ONU, Union africaine, Union européenne…) », a-t-on rappelé.
Dans les territoires occupés du Sahara occidental, les Sahraouis sont « quotidiennement », exposés à la « répression sauvage » des autorités d’occupation, ont encore déploré les organisateurs, ajoutant qu’ils sont également « victimes d’arrestations arbitraires et de parodies de procès, pendant que de nombreux cas de tortures ont été vérifiés ».
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