Diplomatie algérienne : une attitude d'un remarquable classicisme

Concrètement, la communauté internationale relève que l’Algérie est sur le plan diplomatique un acteur révélateur de sa préoccupation accrue quant à une meilleure conjoncture internationale poussant à plus de paix, de sécurité, de solidarité et de développement entre les peuples. Il est certain que cet intérêt est en train de s’accroître et de se manifester à travers de nombreuses manières et actions de la diplomatie algérienne: arriver à faire admettre la paix entre les nations, à se compléter dans la lutte contre le terrorisme et à dénoncer l’ingérence étrangère. Ainsi, est-il reconnu sur la scène internationale que les autorités algériennes persistent à jeter les bases d’une coopération régionale et internationale, qui s’avère au fur et à mesure de ses étapes, politiquement et économiquement, fructueuse et digne de référence.
Peu importe que la qualité des relations avec le Maroc voisin ne soit pas au beau fixe, la position et l’attitude de l’Algérie vont dans le sens de la grande sagesse d’un Etat conscient de son rôle de stabilisateur de la région et qui d’ailleurs est loin d’être négatif de l’aveu même d’un très grand nombre d’Etats et d’institutions politiques internationales et ce, en dépit des manœuvres et des coups bas orchestrés par ce voisin.
 
Dans une telle situation, c’est toujours vers le peuple marocain frère que les sentiments les plus amicaux des Algériens se sont tournés pour préserver l’amitié et la fraternité entre les deux nations. Même si le Maroc se trouve toujours perché à une branche, un rituel qui n’en finit pas, l’Algérie se refuse à sombrer ni dans les divagations ni dans les surenchères qui empêchent la construction du Grand Maghreb et l’UMA d’aller vaquer à de nouveaux horizons.
Cette attitude diplomatique algérienne, à travers son remarquable classicisme, ne cesse de réclamer le retour à la stabilité et à la normale dans les pays où ont été provoquées des « révolutions »: Tunisie-Libye-Egypte-Syrie, ou des conflits armés : Mali-Sud-Soudan-Centrafrique etc. Une volonté délibérée afin de réduire les pulsions provoquées par ces événements douloureux. 
En fait, l’Algérie consciente de son rôle de leader politique et diplomatique dans la région et de sa position dans l’arène internationale continue à assumer cette responsabilité en rejetant le recours à la violence et aux armes, appelant plutôt aux vertus du dialogue et de la concertation entre les différents belligérants.
B. C.

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