Ahmed Abbou, enseignant à Oudjda, dénonce une grave manipulation dont il est victime. Dans un commentaire adressé àAlgeriepatriotique, il dément catégoriquement avoir été l’auteur d’un article incendiaire contre l’Algérie, publié sur les colonnes du quotidien marocain Lemag.ma. «C’est juste pour vous dire que je n’ai jamais signé d’articles sur le site le Mag.ma et encore moins l’article que vous avez cité : « L’Algérie ou l’art de l’imposture »», souligne-t-il dans ce message.
Visiblement habitué aux pratiques viles de l’oligarchie gouvernante, cet enseignant poursuit en disant que «ni vous ni moi ne devons être étonnés par ce type de comportement d’une presse aux ordres du Makhzen et du palais royal, particulièrement envers les hommes et les femmes qui revendiquent liberté et dignité, et dont le récent cas de Ali Anouzla (patron de presse traité de terroriste pour avoir défendu la liberté d’écrire et de penser) en est une parfaite illustration. Amicalement».
Installé à Oudja, une ville frontalière de l’Algérie, cet enseignant marocain n’est pas dans la même posture hostile à l’égard de l’Algérie que le Makhzen et ses sbires médiatiques. Les Marocains de Oudja sont connus pour avoir toujours eu de relations fraternelles, voire même familiales avec les Algériens de l’ouest.
Cet article signé au nom de cet enseignant a été particulièrement critique et haineux envers l’Algérie, comme d’ailleurs le reflète le titre. «Tous les observateurs avertis et tous les spécialistes en géopolitique s’accordent à dire que l’Algérie d’aujourd’hui n’est en fait que la résultante d’une imposture, d’une grande imposture», peut-on lire dans ce texte. Un texte rédigé, selon toute vraisemblance, dans les bureaux du Makhzen dont les rédacteurs, ouvertement anti-algériens, se sont bien délectés en usant et abusant de qualificatifs qui en disent long sur l’état d’esprit de la caste qui tient les rênes de cette monarchie en faillite économique et visiblement morale.
Le Makhzen marocain ne prend plus le soin, ni les précautions d’usage pour maquiller ses terribles opérations de manipulation et de conditionnement de son opinion publique. Aux abois en raison notamment de la crise économique dans laquelle il s’enfonce, le royaume chérifien utilise tous les moyens en sa possession pour dénigrer l’Etat algérien. Peine perdue.
Sonia Baker
Algérie Patriotique, 19/01/2014
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