Dans le quotidien espagnol ABC du 27 Février 1978, après avoir annoncé que le Parlement espagnol a ratifié l’accord de pêche hispano-marocain, » un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères », a précisé « qu’à aucun moment l’on parle de souveraineté dans le texte de l’accord. Mais la possibilité de pouvoir pêcher dans les lieux traditionnels espagnols dans cette zone faisait nécessaire l’autorisation de la puissance qui contrôle et surveille ces eaux, autorisation qui a été obtenu avec l’accord ».
Il n’y a que les citoyens marocains qui avalent, et avec un plaisir étonnant, cette histoire de souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental et ils ferment les yeux sur Ceuta et Melilla.
ABC se fait écho aussi d’une lettre adressée à « El Imparcial », pour démontrer que le Maroc n’a pas l’intention de revendiquer les Iles Canaries, par l’ambassadeur du Maroc à Madrid, où il affirme que «personne n’ignore que le Maroc, autant d’après ce qui se trouve dans les archives du ministère des Affaires étrangères de l’Espagne, dans le rapport du Conseil de l’OUA ainsi que dans les réunions du Comité de Décolonisation de l’OUA, s’est toujours opposé à cette tentative de démembrer un pays ami, et a toujours défendu le caractère espagnol des îles Canaries ».
En 1984 , le Maroc s’est retiré de l’OUA se pour protester contre l’ admission de la RASD en son sein.
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