Tels des enragés, ils croient qu’en s’attaquant à l’Algérie ils peuvent détourner l’attention de la communauté internationale sur le fond du problème qui est en premier lieu la nécessité de se plier aux résolutions internationales en arrêtant les atteintes répétitives aux droit de l’homme au Sahara Occidental et aller vers un référendum où le peuple sahraoui aura à décider de son avenir. Cette politique de fuite en avant ne mènera à rien et ne peut être que dangereuse pour la stabilité de toute la région. Et le Maroc sera, en cela, le premier responsable.
Encore une fois les Marocains font dans l’intox et la désinformation pour porter préjudice à l’Algérie. La dernière trouvaille du makhzen a eu trait à l’atelier organisé la semaine dernière à Alger, par le Centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme (CAERT).
Les Marocains prétendant, à travers une dépêche de leur agence officielle, l’exclusion de la délégation marocaine par le gouvernement algérien. Une contre vérité, indigne d’un pays qui se dit frère et soucieux de l’unité du Maghreb, puisque les communiqués officiels du GCTF et du responsable de l’Unité administrative du GCTF (Forum global de lutte contre le terrorisme), ne font nullement référence à l’Algérie, mais expriment leur déception vis-à-vis de l’UA qui a exclu un membre du GCTF (Maroc). «Les coprésidents du GCTF ont été profondément déçus par la décision de l’UA d’exclure un membre de GCTF d’un atelier de GCTF» a indiqué un communiqué de l’Unité administrative du GCTF.
Le communiqué est donc des plus clairs, mais les Marocains, qui multiplient les attaques contre l’Algérie, ont voulu encore une fois faire dans l’amalgame et porter des accusations sans fondements à notre pays, ajoutant dans leur fameuse dépêche de presse que les Etats-Unis et la Turquie, qui assurent la co-présidence du GCTF, «ont fermement condamné la décision du gouvernement algérien d’exclure la délégation marocaine qui devait participer à une rencontre du GCTF». Pourtant, c’est bien l’UA (Union Africaine) qui a décidé cette exclusion pour la simple raison que le Maroc a quitté cette organisation depuis 1984 pour protester contre l’admission de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Une source diplomatique algérienne jointe par l’APS a précisé que «les autorités algériennes ne sont nullement concernées par cette affaire», car, a ajouté la même source, l’Algérie «n’est pas la partie invitante» à l’atelier organisé par le CAERT. Cette même source, a par ailleurs, fortement et fermement déclaré que l’Algérie rejette «toutes les formes de manipulation» des autorités marocaines qui essayent à «semer la confusion» au sujet de cet atelier organisé à Alger par le CAERT. «Une agence de presse étrangère (marocaine), connue pour son dénigrement systématique de l’Algérie, s’essaye, une nouvelle fois, à semer la confusion au sujet d’un atelier organisé la semaine dernière à Alger, par le Centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme (CAERT)» a précisé la même source. «Cette agence, qui nous a habitués à toutes les formes de manipulation, essaye de mettre en cause le gouvernement algérien en lui attribuant à tort, une décision qui est du seul ressort d’une structure de l’Union africaine, en l’occurrence le CAERT».
Décidément, les Marocains ne se prendront jamais en charge et pensent mener leur sale campagne de dénigrement en travestissant la réalité, et toute honte bue. Tels des enragés, ils croient qu’en s’attaquant à l’Algérie ils peuvent détourner l’attention de la communauté internationale sur le fond du problème qui est en premier lieu la nécessité de se plier aux résolutions internationales en arrêtant les atteintes répétitives aux droit de l’homme au Sahara Occidental et aller vers un referendum où le peuple sahraoui aura à décider de son avenir. Cette politique de fuite en avant ne mènera à rien et ne peut être que dangereuse pour la stabilité de toute la région. Et le Maroc sera, en cela, le premier responsable.
Ouest Tribune, 09/02/2014
N’OUBLIEZ PAS DE SIGNER LA PETITION POUR L’ELARGISSEMENT DU MANDAT DE LA MINURSO AUX DROITS DE L’HOMME QUE LA FRANCE BLOQUE AU SAHARA OCCIDENTAL POUR SOUTENIR LE MAROC
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