Mohammed VI en son pré carré : une tournée et des questions ?

Au moment où la classe politique algérienne se déchire en des débats stériles, les ennemis de l’Algérie, à ses frontières, ne chôment pas. Ainsi, à Nouakchott un sommet de six États sahéliens s’est tenu, sans que l’Algérie n’y soit conviée, alors qu’elle est partie prenante de la sécurité de la région sahélo-saharienne, dont elle est frontalière avec des centaines de kilomètres. Une région, qui constitue sa profondeur stratégique, d’où des coups terroristes d’envergure ont été portés à notre pays. 
D’un autre côté, la diplomatie marocaine, dont le seul et unique objectif est d’affaiblir l’Algérie et de consolider sa colonisation du Sahara occidental, s’active beaucoup avec l’appui des ses alliés au Mali et dans les pays de l’Afrique de l’Ouest (soutiens inconditionnels de son occupation du Sahara occidental). 
Tous les gestes et toutes les initiatives diplomatiques marocaines conduites par le monarque marocain, qui pourtant rechigne à se rendre dans les pays africains, sont guidés par un seul et même objectif : conforter définitivement la colonisation du Sahara occidental, un pays pourtant membre à part entière de l’Union africaine et faire du Maroc (une prétention et une illusion pour jouer sur l’ego de M6) une puissance économique et militaire de poids en Afrique centrale de l’Ouest grâce aux nombreuses richesses naturelles de l’ancienne colonie espagnole et permettre à la France d’en profiter. Mais aussi, comme en Guinée, l’exploitations de ressources minières rares avec Israël, l’autre colonisateur qui revient en force sur le Continent. 
C’est dans ce contexte que rentre la mini-tournée programmée par Mohamed VI au Mali, Côte d’Ivoire, Gabon et Guinée. Ainsi, le roi du Maroc n’a pas changé la liste de ses destinations africaines. Toujours les mêmes. Ils se comptent sur les doigts d’une seule main et ils partagent avec le Maroc un point commun : la survie de leurs régimes ne dépend que des faveurs de la France et de la bienveillance des états-Unis, qui ont cantonné Paris dans ce rôle et l’y ont encouragé fortement, lors de la dernière visite «idyllique» de Hollande, à Washington. Paris compte sur les USA pour pousser ses alliés européens, et notamment la Grande-Bretagne et l’Allemagne, à financer son effort de guerre et le maintien des bases militaires françaises. 
À l’exception du Mali, les pays qui seront visités par le souverain marocain ont pour point commun, selon des medias français, d’avoir contribué au financement illégal des campagnes présidentielles françaises, le point faible de tous les dirigeants français. Selon un câble diplomatique américain publié par WikiLeaks, Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac, ainsi que le Parti socialiste français, auraient bénéficié de l’argent de Banques des États de l’Afrique Centrale (BEAC) pour financer leur activité politique. À Abidjan, le président Alassane Ouattara a pris le pouvoir grâce aux troupes françaises stationnées en Côte d’Ivoire. Et comme le rappellent depuis Paris opposants africains et militants français de la lutte anticoloniale ; En Guinée, le lieutenant Dadis Camara a été soigné au Maroc après sa blessure pour ensuite se rendre au Burkina Faso. 
Au Mali, où Mohammed VI, se rend pour la seconde fois, dont le but est de conforter les revendications irréelles du MNLA, dont il parraine l’aile radicale et torpiller la médiation de l’Algérie. Cette médiation qui suscite la jalousie et la colère du Palais royal qui veut redessiner la carte de l’Afrique et apparaître coûte que coûte comme un pays sahélien, alors que ses frontières historiques s’arrêtent aux portes de Goulimine. 
Dans ses efforts pour comploter contre l’Algérie, le Palais royal compte avec le soutien de Paris qui ont fait pression sur le MNLA pour qu’ils boycottent l’appel que l’Algérie a lancé aux parties pour une rencontre exploratrice à Alger. Pourtant, l’initiative algérienne a été sollicitée par le président Boubacar Keita. En soutenant une médiation marocaine au Mali, la France récompense le Maroc pour sa participation dans la force de pacification de la République Centrafricaine. Et dans le même temps instruit son ex-ambassadeur au Mali devenu le «Monsieur-Sahel» de l’Union européenne, de faire pression sur Alger, lors de son dernier passage pour faire admettre coûte que coûte le Maroc aux négociations sur la sécurité au Sahel. Pour la petite histoire l’ambassadeur, Michel Reveryrand de Menthon, est connu pour son hostilité à l’Algérie. Tout comme son épouse, Marisol Touraine, ministre française de la Santé qui réclame à l’Algérie des dettes de la Cnas en partie injustifiées et insuffisamment documentées, alors que son pays doit au notre 80 millions d’euros, au titre des retraites d’Algériens dépendant du régime français et pris en charge en Algérie.
Mokhtar Bendib
Au Sahara Occidental, ancienne colonies espagnole envahie par le Maroc, la mission de l’ONU est la seule mission qui ne rapporte sur les violations des droits de l’homme à cause du veto de la France au Conseil de Sécurité.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homm.
MERCI INFINIMENT  

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