Selon la doctrine de De Gaulle, la France parle et négocie avec des Etats, pas avec des peuples. C’est cette doctrine qui est appliquée actuellement par la France. A force de faire des affaires et de discuter avec une dictature comme le Maroc, les dirigeants français se retrouvent impliqués dans beaucoup d’affaires qui relèvent du pénal. Ils ne dédaigneront pas à sortir l’artillerie lourde si jamais le Maroc persiste dans son mécontentement. Sarkozy a donné l’exemple en attaquant la Libye de Khadafi qui le menaçait de divulguer le financement de sa campagne électorale. Ça c’est dans les pires cas. Et dans le meilleure des cas, les dirigeants français tomberaient comme des feuilles, si jamais le peuple marocain, que la France néglige dans ses négociations avec le Maroc, prendrait sa destinée en main. La Tunisie en est le meilleur exemple.
Pour le Maroc, toujours l’Etat, s’il veut se suicider qu’il rompt définitivement ses relations avec la France. Il n’y aurait plus d’appui au grand mensonge de l’autonomie du sahara et ses dirigeants seraient extradés par le tribunal pénal international avec la bénédiction de la France, qui connait tous leurs petits secrets.
Avec ce précédent de débarquer à la résidence de l’ambassadeur marocain à Paris pour convoquer à la justice un tortionnaire du régime marocain, tous les responsables de ce régime ont mis la main sur leur cœur. Ils ont vraiment risqué une crise cardiaque. Maintenant, par ce mécontentement du Maroc, ses dirigeants chercheraient des assurances pour ne pas être dérangés à l’avenir. Mais, en démocratie on peut assurer une justice équitable, mais on ne peut garantir la protection de criminels, car les gouvernements sont démocrates et changent constamment.
Poutine
DEMAIN ONLINE, 27/02/2014
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