Dans sa guerre de libération, le peuple du Sahara Occidental avaient un ennemi déclaré, le Maroc et un autre caché, la France.
En 1975, Paris a fait pression sur l’Espagne et encouragé la monarchie marocaine à envahir le Sahara Occidental.
Conscient de cela, depuis le premier moment le Front Polisario a visé les intérêts de la France dans la région. Dans le cadre de cette stratégie, les combattants sahraouis ont visé les coopérants militaires et civils français opérant en Mauritanie ainsi que le train de transport de fer reliant Zouérate et Nouadhibou.
La France fournissait tout type d’armement au Maroc pour combattre la guérrilla du Polisario au Sahara Occidental.
Si la France a combattu les sahraouis pendant plus d’une décennie au nom de la Guerre Froide, depuis que celle-ci a fini, les visées hégémoniques de l’Elysée dans la région ont été mises à nu.
Au Conseil de Sécurité, la France a défendu la position marocaine contre la légalité internationale et contre la Charte des Nations Unies.
Paris a aidé le Maroc dans ses efforts pour faire échouer le plan de paix instauré depuis le cessez-le-feu de 1991.
Aujourd’hui, la France ne dissimule plus son inimitié envers le peuple sahraoui. Depuis des années, Paris impose le blocage au Conseil de Sécurité et donne une carte blanche au Maroc pour violes les droits de l’homme des sahraouis.
Cependant, le peuple sahraoui a fait preuve d’une capacité de résistance sans égal et une détermination de fer pour continuer à se battre pour ses droits. Pour cette raison, toute solution qui ne tient pas de la volonté des sahraouis est voué à l’échec. Ban Ki-moon l’a clairement exprimé dans ses rapports.
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