A l’occasion du XI Festival du Cinéma International du Sahara Occidental (FiSahara), la presse espagnole a mis en exergue l’état d’esprit de la jeunesse sahraouie dans les terres d’exiles algériennes.
« Le Front Polisario craint la radicalisation de sa jeunesse après tant d’années d’attente et de lutte pacifique pour sa liberté » écrit La Marea qui signale que « la patience sahraouie aussi se dissout lentement lorsque, année après année, à l’instar de ce qui vient de se passer, l’ONU décidz de ne pas imposer un mécanisme de contrôle pour surveiller les droits de l’homme au Sahara Occidental ».
Le même journal souligne que « « la violation systématique des droits de l’homme, l’inaction et la passivité internationale, la forte réduction de l’aide humanitaire dont dépendent uniquement et exclusivement les réfugiés sahraouis, sont des facteurs clés pour faire exploser ce qui pendant 32 ans a été évité, à savoir le conflit armé ».
Sous le titre de “la jeunes s ahraouie bascule vers la diplomatie du fusil”, ABC signale que les jeunes “sont la semence de l’avenir, mais dans la Hamada algérienne, l’endroit le plus hostile sur la terre, rien ne pousse ».
« Ingénieurs, journalistes, des gens qui connaissent les langues et avec des capacités pour bâtir un pays doivent choisir entre abandonner sa famille pour une bonne vie dans la diaspora, de prendre les armes ou de continuer à attendre dans un désert aride de vie et d’opportunités. Ils sont tous unanimes sur un fait : « Nous en avons marre ! »
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