Le roi Hassan II l’avait clairement dit : « Affame ton chien, il te suivra ». C’est la politique suivie par le Maroc au Sahara Occidental. Au lieu de permettre aux sahraouis de profiter des richesses naturelles de leur territoire, l’administration d’occupation marocaine distribue les postes de travail aux colons marocains et laisse la population sujette aux subventions octroyées par l’Etat en vue de la contraindre à se plier à ses conditions. Parmi ces conditions, applaudir l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc, ne pas revendiquer l’autodétermination et ne pas participer aux manifestations contre la répression et les violations des droits de l’homme.
Ainsi, la citoyenne sahraouie Mahfoudha Lfaqir, 30 ans, mère de deux enfants, vient d’être punie par les autorités marocaines qui ont décidé qu’elle ne doit plus bénéficier de l’aide sociale à cause de son activisme politique.
Dans le même contexte, l’ancien prisonnier politique Mohamed Mbarek Ismaili, membre de la Coordination Gdeim Izik pour l’Activismo Pacífique, maintient son sit-in devant le siège de la Wilaya de Smara (ville du Sahara Occidental occupée par le Maroc) après la décision des autorités marocaines de lui retirer sa subvention sociale qu’il recevait depuis plusieurs années. L’administration marocaine a tenté de lui faire signer un document où il s’engage à ne plus participer dans les manifestations et sit-in pacifiques organisés par les sahraouis dans les territoires occupés.
Ainsi, le Maroc continue à violer les conventions internationales relatives aux territoires non-autonomes en affamant la population et en spoliant ses ressources naturelles face au regard passive de la communauté internationale.
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