Amnesty international (AI) a demandé au nouveau roi d’Espagne, Felipe VI, dans une lettre, d’aborder, lors de sa visite officielle au Maroc, prévue les 14 et 15 juillet, les questions liées à la protection des droits de l’Homme dans ce pays, a indiqué le journal électronique espagnol «Eleconomista».
Cette ONG a, notamment, exigé des éclaircissements sur l’affaire du journaliste Ali Anzoula qui a été «interpellé en septembre dernier pour avoir publié un lien vers une vidéo d’Aqmi sur son site internet ‘Lakome.com’», et le Belgo-marocain Ali Arras, «condamné à 15 ans de prison après avoir avoué des faits sous la torture», selon la même source.
Amnesty international estime dans sa lettre que «le Maroc apparaît comme un mauvais élève en matière de respect des droits de l’Homme, en dépit de son engagement à faire des efforts dans ce domaine».
Elle rappelle aussi l’»usage excessif de la violence contre les manifestants, la pratique de la torture en détention, l’emprisonnement systématique des journalistes qui critiquent la monarchie et la restriction de la liberté d’expression au Sahara occidental».
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