Il y a 15 ans, disparaissait après un règne sans partage de 38 ans sur le Maroc, Hassan II. Montait alors sur le trône alaouite son fils aîné, Mohamed VI. L’espoir suscité par l’intronisation du jeune monarque a vite déçu les marocains.
Le paysan, le pêcheur marocain, l’ouvrier continuent à vivre dans la précarité malgré les richesses du Maroc. Les poissons de la façade atlantique du royaume sont pillés par les bateaux industriels du Nord. Les accords de pêche signés avec les Européens concernent aussi les eaux du Sahara occidental occupé. La richesse des mines de phosphate est confisquée par une élite marocaine corrompue qui la refile aux transnationales, privant ainsi les populations autochtones d’une importante ressource.
Et le roi Mohammed VI se permet de poser la question « où est la richesse du Maroc ? ». Une question qui est une reconnaissance de l’échec de sa politique économique sociale après avoir livré son pays aux institutions financières internationales et en y créant une dépendance absolue.
Soucieux de préserver les avantages de la monarchie, Mohammed VI n’a pas voulu écouter les voix qui lui conseillaient de lutter contre la corruption et le monopole de l’économie nationale par les sociétés du palais.
Alors que les conditions de vie du peuple marocain se dégradent de plus en plus, la fortune du roi Mohammed VI ne cesse d’augmenter. Septième des rois les plus riches du monde et premier en Afrique, le roi du Maroc dépense dans ses déplacements, selon Jeune Afrique, plus de 104 millions de centimes et 700 millions de centimes sont nécessaires pour ses besoin quotidiens.
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