Le cannabis, la nouvelle arme du Maroc

Un rapport de l’Office des Nations unies pour la lutte contre la drogue et la toxicomanie affirme que le Maroc est le plus grand producteur et exportateur de cannabis au monde.
Ce qui n’était que de simples soupçons est confirmé par les chiffres. La quasi-totalité de la drogue qui transite par l’Algérie provient du Maroc, classé désormais, par l’Office des Nations unies pour la lutte contre la drogue, premier fournisseur mondial en la matière.
Il n’est un secret pour personne que l’Etat algérien est actuellement en guerre contre les trafiquants de drogue notamment, au nivea des frontières ouest, qui constituent une vraie menace pour l’Algérie.
En effet, puisque la drogue marocaine inonde de plus en plus le sol algérien et ce, malgré la guerre féroce menée par les différents services de sécurités (Gendarmerie et Police) et aussi, les services de douane. Pour faire face à ce réel danger, l’Algérie est disposée à coordonner avec ses partenaires ses efforts de lutte contre le trafic de drogue qui déstabilise les Etats et favorise la corruption
L’un des objectifs de l’Etat algérien actuellement est de concentrer l’effort sur la protection et la sécurisation des frontières avec le Maroc, considéré comme un pays exportateur de cannabis à travers lequel il tente de « nuire à la jeunesse algérienne ». Il a recommandé enfin, de mener une « large campagne de sensibilisation en milieu de jeunes en associant l’ensemble des acteurs dans le but de les prévenir des dangers de la consommation de stupéfiants et les sensibiliser à l’importance de préserver leur santé et leur avenir. La lutte contre ce phénomène passe aussi par le renforcement de la sécurité au frontières et maintenir les efforts de prévention à l’intérieur du pays sachant que la catégorie juvénile et la plus vulnérable. 
« L’Algérie, confronté aux flux croissants de drogues en provenance de l’extérieur, est disposé à coordonner ses efforts avec ses partenaires de lutte contre ce fléau qui menace sa population, sa région mais aussi d’autres régions, déstabilise les Etats et favorise la corruption dans certains pays », a indiqué M. Messahel lors de la 5e réunion ministérielle du Forum global de lutte contre le terrorisme (GCTF). Il y a lieu, selon le ministre délégué, de « verrouiller en la matière les flux (du trafic de drogue) en amont et en aval, précisant qu’ »en amont, ce sont tous les producteurs qui doivent être identifiés avec la mobilisation de la communauté internationale pour aider les pays concernés à renoncer à la production de drogues grâce à des politiques alternatives ». « En aval, il est clair, a-t-il poursuivi, qu’il faut durcir davantage les mesures de lutte contre le blanchiment d’argent en ciblant les réseaux de trafic, les paradis fiscaux et un meilleur contrôle du mouvement de capitaux ». De grands dangers quand on sait que la conjoncture régionale est à l’instabilité avec ce qui se passe en Libye ainsi que les tentatives de diversion orchestrées par le royaume marocain.

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