De nouveaux éléments d’information nous sont parvenus sur les mercenaires occidentaux de la plume qui travaillent pour le Makhzen dans le seul but de dénigrer l’Algérie. Après notre article publié le 12 octobre sous le titre : «Campagnes marocaines contre l’Algérie : ces mercenaires occidentaux qui travaillent pour Rabat», nous venons d’avoir des courriels compromettants échangés entre un représentant du Makhzen et le Marocain Ahmed Charaï, directeur du site l’observateur.ma, chargé par le Makhzen du recrutement et du paiement de ces «journalistes» occidentaux qui calomnient l’Algérie.
Des emails compromettants qui ont été interceptés par des médias sahraouis. Ces échanges ont porté notamment sur les honoraires de ces «mercenaires» qui ont visiblement donné satisfaction à leurs maîtres de Rabat. Ce «journaliste», qui voue une haine sidérale à l’Algérie, a, en effet, dans un email, dont nous détenons une copie, détaillé les honoraires de sa bande de mercenaires pour des tâches effectuées avec brio ces derniers mois. En s’adressant à son «agent traiteur marocain», Ahmed Charaï demande ainsi de l’argent en euros pour «régler» les piges de juillet et de septembre de trois mercenaires de la plume français. Ainsi, il réclame 6 000 euros pour Vincent Hervouët, rédacteur dans la chaîne de télévision française LCI, pour ses articles propagandistes dans l’Observateur et dans Foreign Policy.
Pour Dominique Lagarde, journaliste au service monde de l’Express, il réclame 12 000 euros. Autrement dit, 6 000 euros par mois de lobbying médiatique anti-algérien. Ahmed Charaï a fixé à 6 000 euros la pige de Mireille Duteil, rédactrice adjointe monde au Point. Des sommes qui restent dérisoires pour le «sale boulot» qu’ils sont chargés d’accomplir ! Mais le Makhzen ne leur offre pas que de l’argent. Il leur permet également des séjours gratuits dans les grands complexes touristiques de Marrakech comme il offre à travers Ahmed Charaï des cadeaux. Dans un email posté le 2 octobre à 12:42, Ahmed Charaï a parlé d’une réunion prévue pour le 7 octobre avec, dit-il, «nos amis journalistes français».
Une réunion qui s’est en effet déroulée ce jour-là à 20h à l’hôtel Scribe, à Paris. Ce recruteur de mercenaires de la plume au profit du Makhzen a également annoncé sa volonté d’offrir au président du Financial Times un «beau cadeau». Dans un autre email adressé le 10 mars 2011 à son «employeur», Ahmed Charaï énumère quelques articles qui faisaient la promotion de la monarchie marocaine, publiés par ses amis journalistes à l’Express, Washington Post, Hudson Institute, Fox News, LCI etForeign Policy.
Les médias sahraouis ont également intercepté des emails échangés entre Ahmed Charaï et Vincent Hervouët sur la médiatisation du mouvement de l’autonomie de la Kabylie (MAK) en lui consacrant une bonne place dans le journal de TF1. Dans un autre courriel, Vincent Hervouët demandait une avance sur salaire de 38 000 euros à Ahmed Charaï. Exerçant dans de grands médias français, britanniques et américains, ces «journalistes» au service de Rabat se font payer pour des articles contre la cause sahraouie et contre l’Algérie, accusée à tort par Rabat de bloquer le processus des négociations menées sous l’égide de l’ONU pour une solution mutuellement acceptable. Pour assurer la survie de la monarchie, le Makhzen use et abuse de moyens détournés en faisant de l’Algérie sa principale cible.
Vincent Hervouet, est un journaliste français et chef du service « Étranger » de LCI, la chaîne d’information du groupe TF1. Il a reçu plusieurs plusieurs condécorations. En novembre 2003, il est fait chevalier de l’ordre national du Mérite. En décembre 2010, il reçoit le Grand Prix de la Presse dans la catégorie « télévision » décerné par l’Association de la presse étrangère, pour son travail concernant l’information internationale sur LCI7. En juin 2014, il est élu à l’Académie des sciences d’outre-mer. Et il est membre du Comité du Club de Presse Diplomatique.
Sans aucun doute, ses capacités lui ont fait mériter toutes ces condécorations, mais son penché exagéré pour l’argent a gáché tous ses mérites. En 2010, il fut recruté par Ahmed Charai, un agent de la DGED, le service d’espionnage marocain dans le but d’encenser la monarchie et s’en prendre au Polisario en fabriquant des fausses preuves de liens avec le terrorisme au Mali.
Voici quelques-uns de ses mails interchangés avec son mentor marocain Ahmed Charai avec lequel il partage l’actionnariat de deux entreprises créées par Ahmed Charaï, Audiovisuelle Internationale (qui chapeaute le service radiophonique Radio Med), et Media South et dont le capital social est fixé à 300 000 dirhams (27 000 euros).
Be the first to comment