Le Maroc a irrémédiablement perdu la bataille de la crédibilité. Le coup de massue a été donné par le gouvernement britannique affirmant, en réponse aux questions des députés au Parlement, son soutien « au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination » et sa volonté de « traiter avec le Maroc sur la base des frontières reconnues à l’échelle internationale ».
Le réquisitoire se fonde sur le constat accablant qui montre qu’« aucun pays dans le monde ne reconnaît la souveraineté fictive du Maroc sur le Sahara occidental ».
A cet effet, par-delà « l’implication de la société britannique Kern Energy dans des activités de prospection illégale dans les territoires occupés du Sahara occidental » évoquées par le parlement, le sous-secrétaire d’Etat parlementaire des Affaires étrangères, Tobias Ellwood, a clairement exprimé l’appui de la Grande-Bretagne aux « efforts du secrétaire général de l’Onu et de son émissaire spécial au Sahara occidental, Christopher Ross, visant le règlement du conflit à travers une solution négociée qui consacre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
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