L’urgente nécessité de promouvoir la stabilité, la paix et le développement figure au centre de la démarche de l’Algérie, a indiqué dimanche à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, soulignant que la région a besoin que s’accomplisse la décolonisation du Sahara occidental. «L’urgente nécessité de promouvoir la stabilité, la paix et le développement figure au centre de la démarche de l’Algérie.
Dans cet esprit, l’Algérie se réjouit du nouvel acquis démocratique que constituent les récentes élections législatives en Tunisie, une excellente nouvelle pour les pays du Maghreb et au-delà», a affirmé M. Lamamra à l’occasion de la célébration de la journée mondiale des Nations unies. Le chef de la diplomatie algérienne a ajouté que «notre région a besoin également que s’accomplisse la mission de décolonisation du Sahara occidental qui incombe à l’ONU, en application des résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations unies et à la veille du quarantenaire de l’avis de Cour internationale de justice qui a consacré l’autodétermination comme passage obligé de la solution à promouvoir au bénéficie du peuple de ce territoire».
Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc avec le soutien de la France.
S’agissant de la Palestine, M. Lamara a souligné que «le moment était venu de mettre fin à la politique d’occupation, de colonisation et d’agression militaires à répétition d’Israël dans la région, dont Ghaza, devenue champ de ruines, est le témoignage accablant». «Nous saluons la pertinence de la décision de l’ONU, décrétant 2014 (année de la solidarité avec le peuple Palestinien) en ce qu’elle traduit la volonté de la communauté internationale pour que soit faite la quête légitime des Palestiniens de vivre libres dans un Etat souverain, reconnu dans les frontières de juin 1967», a-t-il dit.
R. N.
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