John Marks, Président du Search for Common Ground, un think tank qui dit avoir pour but de travailler pour mettre fin aux conflits violents, dont les sièges se trouvent à Washington et Bruxelles, a été contacté par l’Envoyé Personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, avant le 16 décémbre 2010, date de la reprise des negotiations à Manhasset.
L’ONG internationale Search for common ground (SFCG) a été chargée par Chris Ross d’entreprendre des rounds de pourparlers avec certaines grandes institutions et experts dans le but de préparer des recommandations à l’adresse de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon , au Sahara avant le 16 décémbre date de la reprsie des négociations à Manhasset. Une première réunion d’un groupe d’expert a eu lieu à Washington les 7 et 8 décembre. Y ont participé :
– Mansouria Mokachi (Algérienne) représentant l’IFRI ; Il y a juste 3 mois qu’elle a regagné l’IFRI.
– Claire Spencer de Chatam House (Grande Bretagne), respeonsable du programme MENA ;
– Louis Perale, professeur de droit et membre de l’European institut for security studies ;
– David Carmen, professeur de droit au Canada ;
– Georges Moose, Chairman of The Board de search For Common Ground
– Et Robert Malley du Crisis Group.
Du côté des pro-polisario ont assisté à la réunion: Jacod Mundy, universitaire US et l’ancienne assistance de James Baker Anna Theofilopoulou (les deux ont publié un article intitulé : Why the UN won’t solve Western Sahara (unitil it becomes a crisis).
Le groupe ainsi réuni avait pour mission de:
1. Déterminer la position de ce qui est appelé les « Friends of Sahara »
2- De concevoir les substances des prochaines négociation entre le Maroc et le Polisario
3- De proposer une stratégie pour Les négociations à Ross.
Leur travail doit faire l’objet de recommandations à soumettre à Christopher Ross.
De cette réunion 5 recommandations ont été faites :
1. Changer la manière de faire dans les négociations et explorer beaucoup plus le plan marocain par rapport à celui de James Baker afin de relever les convergences et des les discuter.
2. Mettre de côté les questions de souveraineté et d’indépendance.
3. Revoir la tactique de Christopher Ross en tant que médiateur. Et adopter les rencontres séparées. Le but étant de faire ressortir le meilleur des différentes positions
4. Recommandation à Christopher Ross de rechercher un document officiel ou officieux intitulé « International security guarantee » signé par les USA et la France. Par ce document les deux pays doivent s’engager à adopter les conclusions de C. Ross telles quelles sont présentées.
5. Organiser des conférences en Europe par des institutions comme l’IFRI et l’IRIS sur le sujet.
Les ambassadeurs d’Espagne et de France à Washington ainsi que le Département d’Etat américain ont tous été informés auxquelles ils ont montré de l’intérêt et accordé leur appui.
Un mémo final devrait être présenté par CFCG à Ross jeudi 9 décembre.
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