Non, les frontières terrestres avec le pays du commandeur des croyants à la drogue demeureront verrouillées ! Les convoyeurs du kif qui avaient dans le passé utilisaient l’Algérie comme une passerelle entre la Tunisie, la Libye et bled Moulay el-kif ne viendront pas.
Durant cinq années consécutives, du temps de l’ouverture de la frontière, moins de 200 Marocains sont entrés en Algérie, la plupart des maçons et plâtriers cherchant du travail. Cette situation a enragé le ministre des Affaires étrangères du roi, qui, devant le parterre des députés marocains, au lieu de présenter son programme, s’est déchaîné contre l’Algérie, en indiquant aux députés que tous les malheurs que vivait le Maroc venaient de l’Algérie. «L’Algérie nous harcelle de tous les coins», expliqua-t-il aux députés, qui ont été surpris de voir pour la première fois un ministre des Affaires étrangères sortir du sujet et s’embarquer dans une diatribe haineuse contre un pays voisin.
Avant lui, c’était Driss El-Basri qui accusait l’Algérie de terrorisme, alors qu’il entretenait des relations étroites et occultes avec les services français pour manigancer le coup de Marrakech et plus tard celui de l’autocar à Béni Ounif, où 23 Algériens ont trouvé la mort. L’Algérie s’est contentée de verrouiller les passages légaux.
Les agents du Makhzen, eux, continuent à superviser les chargements de drogue en direction du territoire algérien, avec la complicité de trafiquants algériens résidant dans la bande frontière. Le ministre marocain des Affaires étrangères semblait devant le Parlement déchargé de toutes ses prérogatives, sauf celle de propager la haine contre l’Algérie à cause du verrouillage de la frontière. Le palais royal a toujours adopté une position négative envers l’Algérie, mal conseillé par les lobbies sioniste et français.
Cheikh Hamdane
http://www.algeriepatriotique.com/article/l-algerie-n-ouvrira-pas-ses-frontieres-au-pays-de-la-drogue
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